se rendre parSion, Mattigny, St. Maurice, Be x ,
Aigle, Villeneuve et Vevay à Lausanne,— Au
reste dès qu’ôn a gagné Siôn on trouve un grand
Chemin si large et si commode, qu’on peut sans
inconvénient prendre un çàrrosse pour continuer
sa foute *). Ainsi les voyageurs qui voudroient
adopter ce plan de route pourroient depuis Berne
envoyer leuj* voiture à 'vide jusqu’à Sion en la
faisant passer par Fribourg, Bulle, .Châtel-St.
Dénis, V e v a y , Aigle-et Martigny, de sorte
qu’en arrivant à Sion après avoir terminé leut
excursion dans lés montagnes, ils la retrouve-
roient dans cette Ville.
On péùt de Thoun aller parcourir le Simmenthâl
et le pays de Seinen (Gessenai) avec un petit
chariot à ridelles, attelé d’un seul cheval. Le
chemin qu’il fâüt suivre passe par Whnmis, Er-
lefibach, Weîssenbourg et Zweysimmen, d’où
l’on peut se rendre en droiture au Gessenai; ou
bien on ira d’abord à An der Lenk , d’où l’on
reviendra à Zweysimmen. Du Gessenai par Rousans
accident ce chemin unique dans les À jp e s , taillé
partout dans le roc v i f , et le chant animé de leurs
porteurs ne coritribuëroit pas peu à les rassurer en
les égayant,
II sé trouve dès voîtüriers que l’appas du gaiii engage
à aller* avec leurs carrosses jusqu’à Sierre ; brais on
ne peut point aller en voitürè par ces chehiihs-là sans
s’exposer, au lieü qu’avec un petit chariot on peut
traverser sans danger tout le Valais jusqu’à Brieg
au pied du Simplon. On travaille même depuis l’an
i g o i . à établir üue grande route pour le passagé de
cette montagne.
gemont, Château - d’O e x , Rossiniêre, Mont-
bovon et Gruyères à Bulle. Le voyageur re-
trouveroit son carrosse dans cette petite ville,
d’où il. pourroit se rendre soit à Fribaurg, Morat,
etc. soit par Châtel-St Denis à Vevay et à Aigle.
Ceux qui n’auroient pas fait l’excursion du mont
Ghemmi ne feraient pas mai de poursuivre leur
route jusqu’à Sion, après quoi revenant sur leurs
pas, ils profiteroient du grand chemin qui mène
de Vevay à Genève. Ensuite ils feront le voyage
de Chamouny. On peut aller en carrosse jusqu’ à
Sallenche, où l’on prend un char-à-banc pour se
rendre au Prieuré, chef-lieu de la vallée de Chamouny.'
De4 à on reviendra de la même manière
à Sallenche, où le carrosse attendra le retour des
voyageurs.
De Genève par Nyôn, Aubonne et Yverdun ù
N eu ck â te l, et dans les vallées de la Principauté
de ce nom. Depuis Neuckâtel on peut se rendre
en voiture dans la vallée de Travers, et passer
par les villages deTravers, Boveresse, St. Sulpi,
Verrières , les Bayards* Brévine et le Locle,
pour aller à la Chaux-de-fond. De-là par le val
St. Imier et Moutier-grand-val à Bâle, ou mieux
encore, de la Çhaux-de-fond par Ferrier, Haut-
Geneveys , Boudevilliers et Vailengin à Neu-
châtel, Puis par St. Biaise et Pont de Thièle à
Cerlier (Erlach) ; alors on s’embarquera sur le
lac pour aller visiter l’île de SU Pierre, et de-la
se rendre à Sienne, ou pendant ces entrefaites on
a soin d’envoyer la voiture depuis Cerlier par un
petit détour. Deux chemins différens vont de