peinte par un des élèves de Holbein, nommé
ofean Klmber, qui y a fait èntrér son propre
portrait. { Ces peintures ont déjà été restaurées
à quatre reprises, savoir en I5| 8, en 1616, en
1658 et en 1703. Aujourd’hui elles sont presque
entièrement passées *). 6) Le jardin des plantes:
où. l’on conserve un herbier superbe et une
bibliothèque de botanique. 7) Divers cabinets
.d’histoire naturelle savoir che;z MM. Bernoully,
Erey, Ravier et Brouckner, Pharmaciens; l’herbier
du fameux Plater, chez M, te Docteur P®.
.savant, 8) Un . cabinet d’antiquités chez Mr,
Harscher. 9) Des collections de tableaux et
d’estampes chez M M. Fesch, de Mécheln, Heusler,
Elofmann; Rytuner, Backofen et Bowtard. 10) Les
magasins d’estampes et l’atteiier de gravure de
M. de-Mêcheln; la fonderie de caractères d’im*
primerie » et l’imprimerie de cartes géographiques,
avec des caractères mobiles, chez M,
Haas; les papeteries, fabriques de rubans et
manufactures, 11) Divers artistes très-distingués
comme MM. Birrmann, Benz, Wocher (paysagistes)
, Reinermam (il excelle dans le genre des
animaux), ETuber, médailleur et graveur sut
* ) Les gravures de la Danse des morts par M. de Mécheh
sont dçs copies de 44 dessins à la plume de la main
de Holbein. Les scènes de l’an 1 4 3 1 , époque signale*
par les ravages de la peste pendant le Conçile de Bâle«
lui én avoient suggéré les idées. Sous le règne d*
l’empereur Josevh II. le Prince Gallitzin, Ambassa'
deur de I^ussie à Vienne, étoit possesseur des dessins
originaux de Holbein'.
bîerres précieuses; le graveur Falkeisen qui a
d o n n é au public une excellente copie de la mort
du Général ÏVolf, et plusieurs autres bons
graveurs dans les atteliers de M. de Méçheln♦
j2) L'Hôpital des orphelins et F école d'industrie. —
On prend aux environs de Bâle, plus que par-*
tout ailleurs en Suisse, uné multitude de saumons
; il s’en trouve qui ont 3 et jusqu’à,6 pieds
de longueur. La culture des jardins et des
arbres fruitiers y est aussi sur un meilleur pied
[que dans aucun autre Canton,
Promenades çt points de vue,. L eS promenades
de la ville sont la place de St, Pierre ; le grand
[tilleul qu’on y voit a été planté en 1689. Le
pont du Rhin; il a 2gQ pieds de longueur. La
\Pfaltz, ou plape dé la cathédrale, d’où l’on
découvre une belle vue, ainsi que sur le clocher
ne l’église.
On trouve de superbes positions aux environs
de la ville ; entr’autres sur les hauteurs de Ste,
Margiierithe ; l’on y voit tout Râle, l’entrée de
la vallée de la Wiese, les montagnes de la Forêt-
Noire; le cours du Rhin depuis Rhinfelden jusqu’à
Stèin, c’est-à-dire dans un espace de 8 lieues;
ta citadelle de Huninghen; les vastes plaines de
t’Alsace et du Sundgau qui s-’étendent au pied
des Vâges bleuâtres. A l’Ouest la vallée de
Leimen, d’où, sort le ruisseau de Birseck. La
forteresse de Landskron» sur le territoire françois,
a 3 1. de Bâle, et au-delà les montagnes du ci-
devant Evêché de Râle. Si l’on se tourne un
peu du côté du-Midi, l’oeil pénétré jusqu’au