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faire à toutes les dépenses nécessaires. Les hâtes
mangent ensemble; cependant ceux qui le désirent
peuvent se faire servir dans leur appartement.
Le ruisseau de Fideris qui va se jeter
dans la Landquart sort du vallon où les bains
sont situés.
Promenades et points de vue^ La plus jolie promenade
qu’offrent les environs des Bains, c’çstle
chemin du village de Fideris, qù l’on va en une
demi-heure. Dans ce petit trajet Foeil repose
avec plaisir, sur-tout aux rayons du soleil couchant
» sur les ruines romantiques du château de
Strahleck, sur le Lutzeinerberg, remarquable par
ses formes, gracieuses, et sur le château dp
Castels qui jusqu’en 1649 a servi de résidence à
des^Baillifs autrichiens. On peut aussi aller se
promener au village de Lutzein, où l’on trouve
des sites fort pittoresques, et le long de la Lancia
quart à Koublis soit gfenatz; il y a dans ce dernier
endroit des bains d’eaux soufrées, Lutzein et
Koublis sont tous deux situés à une ljeue de
distance à e Fideris.
Voyage dans la, yallée romantique de Ste.] Antonia.
Les personnes qui.aiment les voyages de mon-"
tagne goûteront beaucoup de plaisir â „visiter le
Saltzflue ou Soultzflue, montagne qui n’est pas
très-éloignée des Bains de Fideris. On y jouit
d’une vue magnifique sur le lac de Constance,
sur cette partie de la Souabe qui s’étend au Sud-
•Est, et sur tout l’immense cercle de montagnes
neigees dont le Tyrol, les Grisons, le Tockenbourg
et-le Canton de Gla/ris Sont hérissés. Pour cet
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effet on part de Fideris à 3 h. après midi et l’on
se rend par Lutzein à Ste. Antonia (4 1.), où l’on
trouve une auberge assez chétive, mais servie
par des gens affables et dé bonqe volonté. Le
Schânièle parcourt lavvallée de Ste k Antonia dont
l’ entrée effrayante» les rochers renversés et les
vues romantiques sont d’un grand intérêt. Le
lendemain on s.e ,rend en 4 h* de marche sur la
sommité de Saltzflue laquelle est presque tou*
jours neigée.
« Cavernes. En redescendant» oh peut visiter les
cavernes de Ste. Antonia que l’on voit dans le
Saltzflue, Mais il faut pour cela se pourvoir de
deux lampes de mineurs ; car il y a au fond de
la plus grande de ee&-grottes-un abyme rempli
d’eau, d’où aucune puissance humaine ne pourront
retirer quelqu’un qui auront le malheur d’y
tomber. Du reste on n’y voit rien de fort curieux
» si ce n’ est des stalachites » du talc de
Moscovie et du lait de lune. Dé Ste. Antonia
on peut se rendre ,en un jour à Malans ou à
Marschlins» dans ce dessein, on passe par Panei
o^ le Séghenbach forme une belle cascade, par
Schiersch » après avoir traversé le ruisseau nommé
Schrawbcich, qui sort du ürouserthàl, par Grusch,
et enfin par le défilé de la Clouse.
Minéralogie. Les amateurs de cette science qui
seront dans le cas de séjourner à Fideris pourront
faire de-là différentes excursions instructives,
comme dans les vallées sauvages de Ferraina,
Sardasca et Schlêpina, ou bien dans le vallon de
Fondey où l’on se rend par le mont de Fideris*