imaginables. La base de la montagne est coin
posée, de ce Granitelle * . Au-dessus du glacier
on découvre le sommet du Montblane à la dis
tance d’une lieue et demie; il en descend trois
glaciers qui se réunissent avec celui de Miag
M. de Saussure s’éleva du côté du Montbkni
jusqu’à la hauteur de7170 pieds ; mais les parois
escarpées de la montagne l’empêchèrent d’aller
plus loin. Il observa dans ce lieu la même
éspèce de rocher qu’au pied de Y Aiguille du Mià
( v . Chamouny). On trouve sur le glacier de
N Miage de la pierre ollaire de diverses espèces,
# de la pierre de corne, de l’amianthe dans des
crystaux de quartz, dirfeldspath crystallisé demi
transparent, d’une forme très-régulière, mêlé
avec de l’amianthe gris, et en partie incrusté de
terre chlorithe, des spath calcaires et des crys
taux de quartz entrelacés entre eux.
La rpqntagne de Cramoivb est composée du
genre de marbre qu’on nomme; Cipolino; c’est
une pierre calcaire à gros grains , d’un bleu
d ardoise et remplie de mica et de veines dfi
quartz. Mais ce qu’il y a de plus remarquable
sur le sommet du Cramont, c’est que les di&
chaînes de montagnes que l’on découvre, s’in
clinent toutes au Sud , sous un angle d’environ
50 degrés, de telle sorte que ces cimes taillées
a pic du côte du Montblane sont toutes penchées
centre lui.
C e s t , à proprement parler , de la syéni|e et des
schistes de hornblende. E .
4
Les montagnes qu’on voit sur le chemin de
pourmayeur à la Cité fìAoste, sont calcaires
iusqu’au-delà de Salle; près de ce dernier
endroit, elles se rapprochent/!u genre des primitives,
et sont composées de beaucoup de mica^
jfle quartz, de roche de eprne yerdâtre et de
matière calcaire. Ensuite en approchant 'de la
pté, on retrouve la pierre calcaire mêlée au mipa/
¡Par-topt la direction des couches est la même.
V. Aoste.
(Plantes. Tout le trajet depuis la vallée de MonU
üoie, par le Bonhomme, le Col de la Seigne et
f Allée blanche, jusqu’à Courmayeur, et de-là
jusqu’à5 la Cité d’Aoste, est des plusintéressans
pour le botaniste, qui trouve à des distance^ si
beu considérables les plantes des régions les plus
glacées, et celles du climat doux et chaud de
l'Italie, (V. Çoi'du Bonhomme, Col de la Seigne et
Aosté). On rencontre sur le chemin de Courmayeur,
idu çôtd de la valide de V en i : Scutellaria alpina. Cyno-
\mrus çchïnatas. De Courmayeur a, V i llen ew v e : A r -
tem,isia absynthium. Astragalus onobrychis. Thymus
¡pannoniçus. A il. Lactuca perenhis. Li scariola. £ ,
ìvirosa. L. angustana. A ll. Onasma echioides. Tragç-
pogon majus. Jacq. Centaurea crupina. Juniperus sam
fina. Ançhusa officinalis, à fleurs viplettes. Echinops
'phaerocephalus. Salsola prostrata. Scorzonera lad-
niât a. Cheiranthus erysimoides. Sisymbrium pyrerlai-
cum (très -rare ). Lycòpodium helvêticum. Chenopodium
botrys. Colutea arboresçens. Celtis australis. Stipa capì
II ata. Aristolachia clematitis. Au-dessous de V i l l e -
neuve : Plantago psyllium. Poiret. Cenchrus race-
mosus. Poa eragrostis. Géranium, ciconium, Tribulus