de louage, et quelques cafés publics. Il n’y a
que quelque teins que cette ville étoit la seule
de la Suisse allemande dans laquelle un étranger
pût trouver un café.
Sociétés patriotiques et littéraires. Les principales
sont: i) La société économique, fondée en 1758
par M. Tschiffêli. Cette association, justement
célébré, a fait beaucoup: de bien. (V. sur ses
Mémoires, le Tome I, de cet ouvrage , Section
XVIII. N°, 6.) 2) La société de physique et
d’histoire naturelle, fondée en 1786 par M. le
Pasteur Wyttenhach, et reformée en igo2 sur un
plus vaste plan, sous le nom de Société des amis
de /’histoire naturelle de la Suisse. On trouve le
recueil de ses premiers écrits dans le Magasin
de physique et d’histoire naturelle de la Suisse.
Cette société s’occupe actuellement à recueillir
les divers quadrupèdes indigènes. 3) La société
de médecine.
Fêtes gymnastîques. Le premier Lundi après
Pâques les lutteurs les plus exercés des pays de
Hasli, de Brientz, de Y Emmenthal et de Schwar-
zenbourg donnent à la capitale le spectacle d’un
combat athlétique; ces jeux ont lieu sur les
remparts de la ville, depuis 9 heure du matin
jusqu’à midi. \
Foires de bestiaux. Le premier Mardi de chaque
mois, on tient à Berne une grande foire de
bestiaux ; c’est un spectacle intéressant pour
un étranger que celui qu’offre le grand nombre
de gens des campagnes qui y affluent de toute
part.
L ’eau des fontaines de la ville supérieure contient
beaucoup de parties gypseuses et calcaires,
ce qui est cause que ceux qui en font leur boisson
ordinaire, sont sujets au goître. Celle de la-
ville inférieure est très-légère et beaucoup
meilleure; une chopine de cette eau ne tient
qu’un grain et % de parties terreuses.
Poudre à canon. L à poudre que l’on fait à Berne
est excellente, et l’on n’en a peut-être pas de
meilleure dans tout le reste de l’Europe. La
charge de cette poudre est à celle de^France
comme 7 est à 18.
Bains. Il y a des bâtïmens au bord de VAar ,
où l’on trouve des,bains chauds et froids. (V. plus
bas : Bains et eaux thermales.')
Promenades et belles vues des Alpes. 1). Dans la
ville, la terrasse ou plate-forme à côté de la
grande église. Sa hauteur au-dessus de 1 Aar
est de iog pieds. On observera sur la muraille
de cette terrasse un marbre , chargé d’une
inscription en mémoire d’un accident bien singulier:
le 25 de Juillet, l’an 1654 un étudiant,
nommé Tf^einzapjli» s’avisa de monter sur un
cheval qui .pais soit sur le gazon ; d’autres jeunes
gens effàrouchèrent le cheval, et Weinzapfli fut
jeté au bas de la terrasse par dessus la balustrade
, laquelle étoit fort basse à cette époque.
Il tomba dans un jardin potager, se cassa bras
et jambes et guérit. — Près des greniers publics.
— Près du Jeu de Paume. — Le long des fossés
supérieurs et inférieurs. — Sur le rempart qu’on
nomme le petit Bastion, 2) Hors de la ville.