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tion; ils observeront la célérité avec laquelle
on obtient le sel, sa grande beauté, et la sage
économie qu’on fait dans ces salines de la chaleur
des fournaises. C’est aux lumières et au génie,
de feu M. le Capitaine Wild qu’on a l’obligation
de ces divers avantages. On ira voir aux Fon-
demms les belles et remarquables galeries horizontales
percées dans le roc vif sur une ligne
de 4000 pieds de longueur; on y observe une
roue de 36.pieds de diamètre; le puits duBouillet
dont la profondeur verticale est de <677 p, et où
l’on descend au moyen de 49 échelles. Il y a
aussi des bâtimens de graduation à Révieux. Les
sources salées de Çhamosaire sont à 3412 pieds,
celles de Panex à 3066 p. et celle des Fonde mens
qui est la plus riche à 2714 p. au-dessus de la
mer. Ces salines rapportent annuellement de
15 à 20 mille quintaux de sel *).
Chemins'. On peut depuis Bex en passant par
le village de Grion faire une jolie excursion sur
la montagne de Taveyannaz, où l’on voit tout
un village de chalets, et revenir le même jour à
B e x ; tout ce trajet est remarquable par le grandi
V o y e z les ouvrages intitulés ^Description courte et
abrégée des Salines du Gouvernement d'Aigle ;
Yverdun 1 7 7 6 par le grand Haller qui pendant 6 ans
a été Directeur des Sels à Roche. — Essai sur la
montagne salifère du Gouvernement d'Aigle, par;
F r . a. Wild. Genève 1 7 8 8 , avec une excellentvcarte
de tout le Département d'Aigle ; en peut acheter à
part cette carte chez M. Ràtzer marchand d’estampes
à Berne. — Recueil de mémoires sur les sels et leur
exploitation, par M. Strouve. Lausanne 180 3 .
B e x . 1 %
nombre de belles vues de montagnes et de sites
pittoresques qu’il présente. Une autre excursion
intéressante à faire est celle qu’offre l & Val de Lie,
ou Val V liiez, situé dans le Bas-Valais sur l’autre
rive An Rhône, (v. Lie.) Par St. Maurice à la
cascade de Pissevache, 2 1. De Bex à Aigle,
(v. cet article) 2 1. On va de Bex à Gsteig dans
le pays de Sanen (Gessenai) par un sentier qui
passe à Grion et Ormond-dessus. De Bex on
peut prendre deux chemins pour se rendre à
Sion par les montagnes. Le plus long et le moins
pénible suit le cours de VAvcwson, passe par
Frénüres et par la jolie vallée des Plans. Le
second traverse Grion, village de montagne,
assis sur une colline, dans une situation ex^
trêmement intéressante.^ Les voyageurs pourront
y trouver ^hospitalité au prébystère. Ensuite
après avoir traversé une petite plaine, et
passé par-dessus des quartiers de rochers on
arrive à la montagne û'Anzeindaz, le long de
laquelle on suif le pied de l’Argentine et des
Diablerets (v. Diablerets). On peut aller en un
jour de Bex à Sion en suivant ce chemin là ;
mais la journée est trop forte pour la plupart
des voyageurs, Ainsi l’on fera mieux de passer
la nuit à Grion. C’est sur les montagnes d’54n-
zeindaz que l’on voit le beau glacier de Pané-
rossaz où YAvansoy, prend sa source; ses eaux
emmènent quelquefois des coquillages qu’elles
détachent des riches couches de pétrifications
sur lesquelles elles roulent. A la mi-chantein,
c’est-à-dire le premier ou second Dimanche du