s’est maîheureusementperdue. Depuis la hauteur
qu’on trouve près de la ville, on jouit d’une
jolie vue sur le lac de Morat et sur les environs.
On prend à Avenche un chemin qui passe par
Cudrefin, au bord du lac de Neucliâtel, et mène
à la ville du même nom. J < i
A v e r s a (vallée d’ ) ( Afner-Thal) , vallon
très-élevé et «fort âpre, du Canton des Grisons,
situé sur le revers septentrional des M. Septimer
et çfulier. (V. vallée de Ferrera et Biuip.') De
Biuio à Andeer, dans la vallée de Schams, 7 à 8 1.
A y a s (Val d’ , ou Val-Challant'), en Piémont,
sur le revers méridional du M, Rose qui le sépare
du ValaisJ. (v. Anxasca,)
B .
B a a r , grande commune du Canton de Zoug,
situé dans la plaine fertile qu’on nomme le fond
de Baar, (Baârer-Boden) , sur le grand chemin
entre Zurich et Zoug,
Le hameau de Blickenstorf, situé dans ce district
et qui ressortit de Baar* est le lieu natal de çfean
fValdmann, l’un des plus illustres généraux
qu’ayent eus les Suisses, pendant leur époque
la plus brillante. Son nom durera autant que la
infelice proies, deae Aventiae sacerdos. Exor are
patris necem non potili ; male morì ih fa tis illi erat»
Vixi X X I I I . annos. V. W i l d : Apologie pour la ville
d Avenche, et : Mémoire abrégé et recueil de quelques
antiquités de la Suisse, par M. Ri t ter , g. Berne
J7 8 8 . Av e c g planches. *
i Bade. n io5 Ky ; - \ ; . • > l ' . . f- ,
¡mémoire des batailles de Granson et de Morat
l(v. Morat'),- Cependant autant sa gloire, son
■pouvoir et ses richesses avoient été extraordinaires,
autant sa fin‘fut tragique : car il fut dé-
Icapité à, Zurich, ville dont il étoit bourgue-
¡mestre *). La famille des fValdmann subsiste
¡encore dans ce hameau.
Bade (Baden), petite ville du C. d'Argovie ,
■située dans un défilé au l?ord de la Lïmmat, çt
■ci-devant la résidençe d’un Baillif. Auberges :
Iles Balances, le Lion, VAnge et le Brochet. On
[peut aussi aller loger aux Bains, à dix minutes
■de la ville.
1 Antiquités romaines. Les Romains âvoient dans
Ice lieu unehâtéau fort qu’ils nommoient Casteltum
itkrmarum, et ils y entretenoient toujours une
[légiofe. Ils appelloient Aqueuses les habitans de
il’endroit. On y a déterré un grand nombre de
jmédailles et d’ustensiles romains, et sur-tout
pne quantité de dés-à-jouer. L’an 1550 on trouva
au Hinterhof, où l’on prétend qu’il y avoit un
temple, l’inscription suivante t Deo invicto Tib.
ICassius et Sanctus et Tib. Sanctius valens. £f. Evi, . . . .
p.. La figure que l’ on voit dans les bains
publics sur une colonne, et que, depuis le
') On trouvera l’histoire de cet homme extraordinaire,
et des détails curieux sur les moeurs de son tems ,
dans l’ouvrage intitulé : Der Ritter Johann W ald -
man'n , etc. Ç’est-à-dire : 'Le Chevalier J . (ejFaldrhann,
ou essai sur Vesprit et les rnçeurs de nos pères ,
étudiées dans les sources, par M. le Conseiller Fussli.
8. Zurich 17 8 0 .