mois d’AoùÎ, les jeunes gens des contrées
voisines ont coutume de se-rassembler en grand
nombre sur cette haute montagne pour y célébrer
une fête rustique.
Glaciers situés au-dessus de Be x . Il y en a quatre,
savoir: ceux des Diablerets, de Panêrossaz, de
Plan Nevè et des Martinets,
Plantes. Toute la contrée de Bex et d'Aigle
est extrêmement remarquable sous le rapport
de la botanique et de la minéralogie, Ce pays-
là offre dans ses vallées au moins la moitié des
plantes rares que l’on peut recueillir dans la
Suisse entière. Les monts Luctn, Lioson, Ta-
veyamaz , Prapioz , Lavavaz , Panêrossaz *),
' Moè'veran, les Martinets, Anzeindaz , Bovonnaz,
et Sur-champ, sont sur-tout prodigieusement
riches en plantes alpines. Aussi l’amateur de la
botanique ne saurait mieux faire, que de séjourner
quelque tems à B ex , lieu qui lui offre
une station d’où-il pourra parcourir .commodément
les montagnes et les vallées du Département
d? Aigle et du Bas-Valais jusqu’à Fouly. Il n’y a.
dans tout le reste de la Suisse aucun lieu où
l’on puisse se promettre de faire en aussi peu
de tems que da#s ce pays-là une moisson également
abondante (v. Aigle et Fouly). On voit à
Bex. le bel herbier de M. Ricou, chirurgien, Son
gendre M, Sçhleicksr, habile herboriste, qui a
parcouru et visité une grande partie des mon-
* ) C’est sans doute par erreur que le nom de la Dolaz se
trouve ici dans l’originalallemand. -N. du Tr.
“ faj ;• Ç / ; §§ M Ife | ÎÛ * ' ; ' | M 1 |
tagnes de la Suisse occidentale et méridionale
avun magasin considérable de plantes sèches,
qu’il vend sur le pied d’un louis le cent. Il a
découvert une quantité d’espèçes qu’on ne con-
noissoit point en Suisse. Lafatnjllede M, Abraham
Thomas herboriste très-instruit, qui a procuré
un grand nombre de plantes nouvelles au grand
Iïaller, et qui dès-lors en a trouvé encore de
très-curieuses, mérite toute la confiance des
' amateurs. Le père et le fils se distinguent également
par leur complaisance, leur désintéressement
et lepr zèle infatigable dans la recherche
des plantes. Ils habitent à Fenalet près de Bex»
Qn trduve dans le voisinage près de B e x : Cytisus la~
hurniàîi. Prunus mahaleb , ( B o is de S t e. Luç ie J ; le
bois en est rouge et odorant; les ébénistes en tirent
bop parti. Cratacgus torminalis. Rosmarina} offiei-
■> • ' ’ v.- 'v-'"' - ’ '- f *
nalis•, ap pied dea rochers de gypse. Melissacalamintha.
Euphrasià calamitïlh.a^Euphrasta lútea, Ononis natri^et
miniitissima. Çampanula cervicaria, au-dessus àeB ex.
Çenchrus racem,osus. Andropogon gryllus. Triticum
juhceutn. Poa eragrostis. Helleborus hiemalis, dans 2? e as
même. Orobus luteus et ni'gèr. Bupleuruni rotundij'o-
Hum, près du D e v i n , à. G ri on etc, Pyrola uniflora ,
au bord de Y A ï ' ans o n. Astragalus depressus. Viola
inirabilis. IJn grand bois dé chçLtàigners. du côté de
Chétres. Salvia glutinosa ; on dit que le Scilla amocna
a été trouvé à Fenalet . L e Scruphularia verualis s’y
est acclimaté. Açonilum napellus, à fleurs blanches.
Aççnitum cammarum. Arctià alpin#, à fleurs biaftches
sur les Alpes. Festuca Halleri ( Vill,) sur A n z e in d a z .
L e s petits Saule s des pays du Nord, sur Boulai re.
Brassica alpina ( t r è s - r a r e ) , et Dracocephalum Ruy~