ces articles). Près du couvent de ÎVettinghu>
fondé en 1227 par les Comtes de Rapperschwÿll
et situé à un quart de lieue de Bade, on passoit
ci-devant la Limmat siir un très-beau pont de
bois, construit par Gronbenmann, fameux archi-
tecte Appenzellois. Les François brûlèrent ce
pont l’an 1799» Les peintures des vitraux de
l’église sont fort belles. Non loin de Bade sont
situés les villages d"Endinghen et de Lengnau dans
lesquels vivent environ 600 Juifs, les seuls qui
1 soient tolérés en Suisse.
Minéralogie. Les montagnes des environs de
Bade sont les dernières ramifications orientales
du mont gfurdi elles sont composées comme les
autres parties de cette chaîne, d’une pierre calcaire
compacte et jaunâtre, dont les couches
sont inclinées au Sud. ^ On trouve aux environs
de Bade parmi ces pierres calcaires un grand
nombre de très-belles dendrites dont on se sert
pour faire de jolies tabatières, de la mine de
fer pisiforme et des pétrifications. A une lieue
de Bade, on voit une superbe carrière de grès*
Située aux environs de Wwenlos; te grès est
presque entièrement de nature calcaire , et très-
riche en pétrifications ; il s’appuye en couches
épaisses contre le rèvers méridion'al du Légher-
berg>> Ôn trouve des marnes et du gypse sut
cette çlernière montagne. Il est probable que
les sources des bains sont principalement alimentées
par les parties constituantes de cette
couche de gypse qui peut-être passe par-dessous
le lit de la Limmat, et s’étend jusqu’au fflw
. / ,r ' ' «À— Y fi' >
B a d e . m
wlsbèrg près de Schintzmch , où on la voit
reparoître de nouveau, (V. Sckintznach.)
I Géologie. La ville de Bade est située précisément
dans l’endroit où le Léghenberg présente
faspect d’un déchirement opéré par la violence
¿es eaux. La direction de cette montagne est
de l’Ouest à l’E s t , 'e t la Limmat traverse ses
rochers calcaires en coulant du Sud au Nord.
L’observateur qui examine attentivement le
^légherberg et la montagne sur laquelle le vieux
||hât;eau étoit sitùée*(le Schlojiberg), trouvera
Bans ses recherches là.preuve certaine que ces
Beux montagnes n’enformoient autrefois qu’une,
■ont les couches épaisses, composées d’une
• pierre calcaire des plus solides, opposoient
.'¡sans cesse une digue impénétrable aux efforts
;,des eaux du Midi. Le Légherberg fermoit entièrement
la vallée de la Limmat, et un lac
immense couvroit alors toutes les * contrées ,
situées depuis cette montagne jusqu’à Schwan-
rnn, dans le Canton de Glaris , et jusque dans
Mes Grisons* La débâcle des eaux venues du
|Sud déchira cette digue et entraîna dans son
«cours furieux.kune énorme quantité de débris
Iqui servirent à recouvrir les abymes qu’elles
favoient creusées, et à préparer le sol des
jVallées fertiles qui les on* remplacées dans la
pite, A environ 1 1» h sur le chemin de Zurich
p i passe du côté du. couvent de Wettinghen,
[on trouve non loin de la chaussée une énorme
quantité de pierres roulées, accumulées sans
«ucun mélange de sable ou de terre. De même