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D'Tvrèe jusqu’à Sàïnt-gfa, c’est-à-dire pendant
4 ou 5 lieues, toutes les collines sont composées
de débris primitifs et de sable ; au-delà de SaintA
commericént les pleines de la Lornbardie.
Plantes et insectes de la vallée d’Àostè* AchilleA
fomentosa. Artemisia absynt hindi. Hyssopus o^JicinalisX
Celtis dustralis. Isatis tinctoria. Cjnosurus ec&znatel
Chenopodiutn botrys. Astragalus ciçer, mons-pessuX
-lanus. Salsola prostratd. Cytisus nigricans. Coluteal
arboresceiïs. Jïieràcium piloselloides, Vill. TribulmI
terrestris (indiqué par Haller.') Sisymbrium striçtissi-\
muni. Onottis mirtutissimaf natrix. Aegilops çylim
drica, Wüld. (plarfte fort rare ; elle croît dans les vîgnd
à la Cité d' A os t e .) Insectes: la cigale et la mante
ou prie-diéu.
Appenzell (bourg d’ )* Auberges. La Croix
blanche, le Lion/ — Ce bourg est le chef-lieu de
l’Appenzell Irtner-Rhoden, ou de fo partie catholique
du Canton, laquelle forme une République
séparée. C’est là que se tient tous les printemps
la Landsgemeinde , 0u assemblée générale du
peuple. — Entre autres choses dignes d’attirer
l ’attention des étrangers dans le voisinage d'Ap-
penzeli, on distingue le tVildkirchlein (Ou Chapelle
des rochers) , à cause de sa situation singulière;
le mont Gamor (dont le sdmmet se nomme hoht
Kasten) et le Mesmer ou mont Sentis, à cause
des vues magnifiques dont on jouit sur ces
hautes montagnes*
Excursion sur les monts Sentis et Gamor* Depuis
le bourg on a 5 ou 6 lieues à ,monter pour se
rendre sur le Mesmes'-. supérïew Au-dessus des
■pâturages alpestres , on ne trouve plus de
■sentier. Il faut alors traverser un glacier et
«gravir des rochers qui quelquefois sont extrê-
imement escarpés et que bordent d’affreux précipices*
Ainsi les personnes qui n’étant pas
iaccontumées à voyager dans les montagnes,
■»’ont pas le pied bien sur et sont sujets aux
■vertiges*-doivent renoncer au plaisir de visiter
les sommités elevees du Mesmer. Mais dans
«tous les cas, il fautavoir soin de se pourvoir
Éde bons guides à Appenzell. En partant de
W/ildkans, dernier village du Tockenbourg, on a
^nioins de difficultés a vaincre pour s’élever sur
i e Mesmer que de tout autre côté. Cependant
■péme en suivant cette route on ne parvient
Bu avec bien de la peine à en gpavir le sommet,
et il n’y a que des voyageurs fort habitués aux
Courses de montagnes qui en soient capables.
RJne excursion au Wildkirchlein, ou sur le mont
mtamor,- offre moins ffe fatigues et de dangers»
Le chemin qui d'Appenzell conduit à cette dernière
montagne traverse le long de la Sitter un
vallon agréable rempli de prairies,^et mène en
2 heures à Weisbad, où l’on trouve une source
toinérale savoneuse et d’un blanc de lait, dont
|n fait usage contre toutes sortes de fluxions
et de rhumatismes. De JVehbâd on peut se
lendre en 2 heures sur le mont Gamor par le
Ihemin des Ouvres, ou bien en se dirigeant à
l ^ iH P Qa trouye 1111 sentier qui va au Wildbe
W'ildliXrchleiu, ou)a Chapelle cjes rochers. P r è s