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qu’on y voit; les chûtes d’ eau qu^on y observe
près du pont de bois ont quelque chose d’extrêmement
pittoresques, A St. Branchier, lieu situé
à 2268 p. au-dessus de la mer, on voit débaucher
le Val deBagtïes, vallée de 10 lieues dé longueur
d’où sort le torrent de laDranse (y^Bagnes)^ C’est
à Orsières que vient aboutir du côté droit le valloq
qui mçne au Col Ferrât, et de-tà à Courmayeur
au pied méridional du Montblanc. V . Ferret (vallée
de). A Liddes il y a un poile qui selon le mille«
sime qu’on y voit, a été construit Pan iôoq,
Glacier de la Valsorey. Le ruisseau de la Vadsoreyx
(autrement nommé Dranse de la ValsoreyV forme
près de St. Pierre une cascade d’ une beauté extraordinaire.
De-là au glacier on compte 3 lieues
dont on peut faire à cheval k moitié, savoir
jusqu’aux Chalets d’Amont. Ce glacier est formé
par la réunion des eaux des glaciers de pzeudey
et de Valpeline. Entre ces deux derniers et la
paroi escarpée' du Mont-noir, on voit un trou
triangulaire de 104p. de profondeur; ce trou sç
nomme la famille à Vassu; depuis l’Autômne jusqu’au
mois dey Juillet il se remplit d’eaux qui
souvent se couvrent de glace. En Juillet ces
eaux se frayent un passage par-dessous le glacier
^de Valsorey assortir duquel elles se précipitent
quelquefois avec upc violence inconcevable, le
long de la vallçe jusqu’à Martigny, où elles vont
grossir \e.^Rkônex de sorte qu’au bout de quel-
quès heures elles ont disparu. La violence avec
laquelle ces eaux accumulées se font jour au
travers du glacier y forme souvent des voûtes
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de glaces de la plus grande beauté ; mais tous
les étés la figure et la position de ces voûtes sont
différentes. Le chemin qui mène à la Gouille à
Vassu est un peu dangereux. Car il traverse
le glacier de la Valsorey qui est situé à 7728 pieds
au-dessus de la mer, et de-là descend au fond
de cet abyme, - » - ? f t ' v .
Ghemin du S t . Bernard. De St. Pierre (en allemand
SÌI Petersbotivg) on atteint l’hospice du St. Bernard
auboutde 3 h. de montée au milieu d’une contrée
couverte de rochefs nuds, A une 1. du bourg,
on traverse une petite plaine nommée Sommet de
Prbu, au-dessus* de laquelle on apperçoit le
glacier de Menoue; c’est au-dessus de ce glacier
que s’élève le mont Velan, la plus haute des
sommités du St. Bernard. Une lieue avant d’ arriver
au couvent, on rencontre deux bâtimens
dont l’un est construit pour servir de réfuge aux
voyageurs contre les mauvais tems. On met
dans l’autre les cadavres de ceux qui périssent
en traversant la montagne; ils s’y conservent
pendant des années entières sans se corrompre,
A une demi-lieue plus haut, on passe le torrent
nommé Drànse du St. Bernard.
Plantes. E n t reSt . Pi e r r e et {»Hospice: Centaurea
alba. Pedicularis incarnata. Antirrhinum genistifolium
(très-rarés). Festuca Jmjcìz.VìII. Laserpitiani H aller i.
Vili. Aethusa meum. En t re St. Pi e r r e et L i d d e !
Vicia onobryùhioides. Artemisia absyjithium. ' E n t re
Lîdde et Or s i è r e s : Scorzonera laciniatà, et Se»
resedifolia. Entre Or s i è r e s e t St. B r a n c h i e r f
Bunias erucago. Hyssopus opjicinalis. Campanula spie