Bernois à leurs ennemis en 1291, comme il a été
dit ci-dessus. , C’est encore une agréable promenade
que celle qui mèné à la maison des bains ;
on passe à côté de l’infirmerie extérieure, on
traverse le bois et on retourne en ville3 par
Boüighen. On peut en même tems monter sur
la colline de Panthighen ; mais pour cet effet il
faut se pourvoir d’un guide dans le village. Sur
la route de l'Emmenthal, on rencontre IVorb et
plusieurs autres maisons de campagne extrêmement
bien situées. On voit aussi du côté dix
Midi de la ville diverses campagnes dont les
sites ne sont pas moins avantageux. La vue
dont on jouit des bords de YAar-, près deïVabern,
sur la ville, sur la chaîne du ffiifra, (dans laquelle
on distingue aisément le Hasenmatt, montagne
située au-dessus de Soleurê) , et sur les sommités
argentées des Alpes, est aussi d’une grande
beauté. Le Gonrten est une montagne sur laquelle
on va depuis Berne en 1 heure de marche ;
le Langkenberg est situé à quelques lieues de
cette ville ;> l’un et l’autre sont remarquables par
les beaux sïtès et les magnifiques vues qu’ils
présentent. Il'en est de même des hauteurs du
Belpberg, et des châteaux de Rumliglien et de
Burghistein, à 4 1. de Berne. Le côté occidental
de la v ille , au contraire, n’offre qu’une contrée
très-monotone.
Bains et eaux thermales. Ceux que l?on trouve
à peu de distance de la capitale et où les étrangers
rencontreront nombreuse compagnie , sur-tout
les Dimanches, sont; 1) Les Bains d’Aarzihle,
au
àti bord de YAar, tout près de la ville. Indépendamment
d’un peu de gas hydrogène sulfuré
et de gas acide carbonique, les eaux de ces
bains tiennent en dissolution du muríate de
soude, du sulfate dé soude et de chaux, de la
chaux d’acide mtiriatique et de la magnésie. Ces
bains sont admirables contre les maladies cutanées.
2) Les bains de Thalgout, dont les eaux
renferment principalement du fe r , du sulfate de
magnésie, du muríate de soude, de la magnésie,
dé l’alumine, et du gas hépatique; ces eaux
sont alcalines et saVoheuses. Pour se rendrevà
ces Bains on passera par Ghertzensêe et par la
partie du Beipber^ qui est située du côté du Sud-
E s t , d’où l’on découvre une vue magnifique.
On y voit à l’extrémité d’une longue et vaste
vallée la ville et le lac de Thoun, et la chaîne
des hautes Alpes ; à gauche les villages de Riesen,
de Wichtrach et de Munsinghen; le cours de YAar
qui serpenté le long de la vallée; à droite des
collines peu élevées et le château de Burghistein
au-dessus duquel s’élèvent majestueusement le
NiêSeh et la chaîne du Stockhorn. 3) Les Bains
à’’ Enghistein, à 2 1. et sur le chemin de Y Emmenthal
, dahs une contrée fertile qu’arrose la
rivière de Signàu. 4) Les Bains de Bloumenstein»
à 3 1* %* 5) Ceux de Gournighel > à 61. (V. Gour-
nighel et Bloumenstein*) ' x~
Tombeau remarquable dans le Voisinage dé Blrne.
Le fameux monument érigé dans l’église de Hin-
delbank à Madame Lttngkcins, épouse du Pasteur
de ce lieu, par le célébré Nakl, dont les fils qui
II. * L