' Bernardin.
de ce passage ; le premier a 94ï° pieds et le
second 882o pieds d’élévation au-dessus de la
mer, selon M. Weiß. A l’Est on voit le Mittag-
fiorii. A l’Ouest du Bernardin, partent du Moschel-
horn et des montagnes qui l’avoisinent deux
chaînes qui, se dirigeant vers le Sud, séparent la
'"Val Polèse de celle de Calanca, et cette dernière
de la vallée de;Misox, de* celie de St. Jacques
et du pays de .Chiavenna. Le Bernardin forme de
ce côté la ligne de démarcation entre le climat
de l’Allemagne et l’Italie. Les Italiens habitent
déjà le revers méridional de la montagne, et
l’on y trouve les productions-des pays chauds.
Au point le plus élevé du passage, le voyageur
rencontre un hospice, d’où il descend du côte
du Nord, en 3 h. à Rhinwald ( v . cet article), et
de celui du Sud à Bernardino'en 2 1, (v. vallée de
Misox). Sur le sommet du Bernardin est situe
le petit lac de Mués a dans lequel il y a des îles.
L’eau ùutdescend du revers meridional du glacier
du Rhin va se jeter dans ce lac , dont 1 écoulement
forme le ruisseau du Mues a î ce ruisseau,
parcourt la vallée de Misooajet tombe dans le
Tèsin, tout près de Bellinzone. Depuis les bordà
du petit tac jusqu’au Moschelhorn, la grande
Alpe de-Muésa est couverte de petites énïinences
dont l’ensemble offre un aspect semblable a celui
des vogues d’une mer subitement surprise par
la gelée (v. à l’article Ghemmi l’explication de
ce phénomène). Le Bernardin est composé de
gneis, entremêlé de fiions épais quartzeux.—-
L’an 1799 le 7 de Mars, une armee françoise.
commandée par le Général Lecowbe péssa le
mont Bernardin pour aller attaquer les Autrichiens.
B e r n e (Canton de). Dès l’an 1536 son territoire
a été piusk grand que celui d’aucun autre
Canton Suisse; depuis la révolution, il en a
formé trois, savoir ceux de Berne, d'Argovie
et du Léman ou de Vaud. Celui qui a conservé
le premier de ces noms, est encore un des plus
remarquables de la Suisse sous les divers rapports
de ses montagnes extraordinaires, des beautés
que la nature y déploie, de l’économie alpestre
et rurale, et de l’industrie de ses habitans. C’est
sur-tout du côté du Valais que l’on voit s’élever
sur le territoire bernois ces montagnes prodigieuses
, dont la magnificence surpasse même
l’imagination, et dont les glaciers sont les plus
étendus de toute la Suisse. On y voit plusieurs
som m i t é s qui ne le cédentguère en hauteur au
Monthlanc. Du nombre de ces montagnes sont
le Fïnsterqarkorn, le Schreckhorn, le IVetieirhorn,
VEigher, la gfungfrau, le Grojihorn, le Breithorn,
le fschingkelhorn, la Blnmlis-Alpe, le Dolden-
horn, etc. Cependant il n’y a que les plus
élevées et les plus rapprochées de la frontière
du Valais qui soient primitives ; toutes les autres
sont des montagnes calcaires, dont les couches
horizontales reposent sur le gneis, le granit ou
l’ardoise, (V . l’article Niesen.)
Plantes, Celles dont yoici les noms n’ont guère
été trouvées jusqu’ici que dans le Canton de Berne.
Hyacinthus botryoides. Sedum annuum. Alisma ranun-
culoides, au bord du lac de Ncuck ât e l . Taxas bacca-
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