A l t o r F.
IVinâgheile, montagne de 8000 pieds de hauteur*
dont le revers méridional q u i domine la vallée
de Madèran, est formé de pierre calcaire jusqu a
la moitié de cette hauteur* On observe aussi
l a m ê m e superposition de la'pierre calcaire sur
le gneis dans les Alpes Swènes, de l’autre coté
de la vallée de la Rmfl. On peut examiner de
tout près cette superposition remarquable dans
la partie orientale de la vallée, à l’endroit pii!
l’on voit succéder à quelques collines calcaires, !
des collines de débris accumulés en forme de
cône au pied des montagnes, et tout près du
chemin Uue partie de ces collines est couverte
par une* prairie qui s’étend jusqu’aux parois verticales
de rochers, et c’est là que l’on Voit le
plus distinctement la superposition immédiate de
la pierre calcaire sur le gneis. Le gneis est
composé d’ un quartz blanc, opaque, un peu
mélangé de feldspath blanc, et de mica d’un roux
de similor pâle, et disposé en fibres ondulées.I
Les couches de cette formation de gneis, s inclinent
au Sud par un angle de 60 à 70 degres;
mais dé loin l’on ne peut s’en assurer, qu.au
pied de la Windglulk ou mieux encore au pied
des Alpes S u r è n e sCette inclinaison rapide du
gneis au Sud est tout-à-fait frappanie à l’ entree
de la vallée de Madèran. il snfEra de jeter les
regards sur la petite carte q u i accompagne e
frontispice pour se former une idée distincte de
ce que je viens de dire, (ffi. C- Escher) )» eS
^ hors
*) Voyez les lettrêTm-strUctives <fé cet adteur intitule*
Profil-Reiss von Zürich bis ins Ursernthal, dans
A l v e n e u .
hofs de doute que le lac s’étendoit autrefois
jusqu’à Anisteg, La quantité prodigieuse dfe
débris que la Reufl, le torrent de Kerstein et la
Schèthén y amenoient sans cesse du St. Gotthard,
de la vallée de Madèran et de celle de Schèchen,
a fini par combler peu à peu le lac dans une
étendue de 3 iieües de longueur.
A l v a s c h e in . V* Tiefènkasten.
A l v e n e u (Bains d’) au C. des Grisons, dans
une situation romantique, sur la rive gauche
de ŸAÎbula» H s ’y trouve une source froide
fortement imprégnée de soufre ¿.-..laquelle ses
vertus rendent très-recommandables; mais malgré
les généreux sacrifices du possesseur actuel,
ils n’ont pu s’accréditer jusqu’ici à cause des
droits pertiieieux du retrait et de divers préjugés
de la commune dans la proximité de
laquelle ces bains sont situés. Pendant le XVII*
siècle on exploitqit à peu de distance de ce lieu
une mine assez riche.
Chemins. D'Alveneu à Bergun, 4 lieues. Ayant
.d’arriver à Filisour, et à 2 1. d’Alvenéu, on
passe la rivière de Davos sur un pont, auprès
duquel on reconnoit très-distinctement les traces
des anciens' ravages des eaux. YfiAlveneu à
Davos, 6 lieues. Le chemin qui y conduit traverse
un défilé qu’on nomme die Zügen, et qui
a pris son nom des lavanges (Lamnenzüge) , qui
neuen Bergmännischen Jo u rn a l. Tom. I. No. 2 .
pag. 1 1 6 — 160. et dans le Bibliotkeck d e r scluveiz.
Staatskunde ; alindé *796, No. g.
II. D