payement et l’entretien des guides dans les
mo n ta gn e s ne tombent pas sur un seul.
IDansun petit nombre de contrées, par exemple
■arles lacs des Waldstettes et de Thoun un tarif
émané des autorités détermine le prix des bâteaux.
sible de mener ses chevaux dans les montagne!
pour s’en servir de monture; mais la •chose n’esl
nullement convenable, non-seulement parce quel
le cheval en souffriroit beaucoup, mais sur-tou!
parce que le cavalier auroitbien plus de danger!
à courir qu’en se servant de chevaux de somme!
ou de mulets habitués à marcher d’un pas assura
dansles chemins dangereux et difficiles des Alpes!
Quand on a des domestiques à sa suite, il faut!
évaluer leur nourriture journalière à un florinl
et demi par tête. Mais il est très-facile de s’enl
passer en Suisse où l’on trouve par-tout de for!
bons laquais de louage, dont les services son!
d’ailleurs indispensables dans les villes dont onl
veut voir les curiosités. Quand on se sert pen*|
dant tout un jour d’un de ces laquais, pnluil
paye un florin. Tout voyageur qui va parcourir!
les montagnes soit à pied soit à cheval est de!
plus à-peu-près dans la nécessité de se pourvoir!
d’un guide bien au fait de tous les chemins; cel
guide porte tous les effets dont on a besoin pour!
le voyage, et est chargé de tout le service ordi-l
naire d’un domestique, de sorte que ceux quel
l ’on pourroit prendre encore avec soi seroientl
tout-àr-fait inutiles et ne serviroient qu’à aug*
menter la dépense,
Lorsque quelques personnes s’arrangent pour
faire route ensemble, les frais du Voyage sont
moins considérables poùr chacun en particulier,
parce que sur ce pied-là le loyer des voitures,
et des bâteaux sur les lacs ï de même que le
On y paye pour deux heures I florin et
15 creutzer (un petit écû) ; pour quatre heures
2 florins et 30 creutzer (un écu neuf), et ainsi
de suite. On ne payera qu’un florin pour 2
heures et par conséquent 2 florins pour 4 heures,
si l’on fournît les bateliers de pain et de vin.
Mais si l’on prend plusieurs rameurs et que l’on
fasse établir une tente sur le bâteau, pour se
garantir du soleil, il en coûtera davantage. Au
reste sur les autres lacs ou il n’y a rien de réglé
sur les prix, les bateliers sont beaucoup plus
exigeans, de sorte qu’il faut avoir grand soin
de prendre avec eux ses arrangëmens d’avance,
lü n voyageur qui dîne et soupe à table d’hôte,
qui paye journellement un laquais de louage, et
qui comprend dans son calcul les fraix du perruquier,
du barbier et de la blanchisseuse, ainsi
que l’argent qu’il faut donner aux domestiques
pour boire *), ne peut pas s’attendre à dépenser
moins de 6 florins par jour. Si son séjour en
Suisse est de cinq ou six mois, et qu’il en
parcoure en carrosse oü à cheval les diverses
contrées pendant ce tems-là, il faut qu’il conf
) Dans les villes il est d’usage que toute personne invitée
à manger dans une (maison particulière, donne en
sortant une douceur de 15 -ao creutzer au domestique
■ de la maison.