« « . .-;;v a l b i s , ' ^
tandis que les Russes occupoient la rive droite
çje la Siid. x
Géologie. La chaîne de \A lb k au SO. à Une
lieue de Zurich et du lac s’étend dans la direction
du NNO. au SSE. sur une ligne de 4 ou 5 lieues
de longueur. L’élévation de la montagne près
de l'auberge, est d’apps Mr. Usteri de 1235 P?
et selon M. le Général Pfyffer, de 1351 pieds
au-dessus-du lac. Le signal du Schnabelberg est
d’après les déterminations du dernier,. situé à
v I 5 4 3 pieds au dessus dé la surface du lac de
Zurich. Au reste la sommité la plus elevee de
toute çette chaîne est le mont Uetliberg ou Uta
(v . Zurich.') : | | || lÉ |
La chaîne de YAlbis est composée comme
toutes les collines et'montagnes du C. de Zurich,
* ainsi que celle de l’Ouest du côté du gfura , de
couches presque horizontales de marne et de
' grès; les couches de marne ont io à 30 pieds
d’épaisseur et celles de grès en ont de 5 jusqu’à
20. La cîme la plus élevée de VUetliberg est
formé de brèche (Poudingue ou Nagelfiue),
assise sur la formation de^ grès; il est probable
qu’elle faisoit autrefois' partie d’une grande
formation de brèche dont elle est le seul reste
que l’on trouve dans toute la contrée. _ Depuis
Zurich, palT YAlbisS, jusques dans les plaines
de Baarl au C. de Z o u g , on se trouve dans
' v cette grande formation de marne et de gres en
couches horizontales, X)n n’y voit nulle part
de section bien marquée ; ce. n est qu entie
Woliisliofen et Adlisckmjl que l’on apperçoit de
A l BIS. ’ 1Q
loin dans la chaîné de YAlbis ufie parôi nue et
cou p é e à pic, sur laquelle on peut observer la
stratification de la montagne dans tous ses détails.
Couches de houille. On trouve à différens
endroits et à différentes hauteurs des couches
horizontales de houille dispersées au milieu de
cette formation de grès. Ces couches, environnées
d’une marne d’un gri^bleuâtre, que
> traversent quelquefois des bancs de pierre puante
{lapis suiiîus'), ont environ 7 pouces d*é-
I paisseur. L’écorce supérieure de cette houille
I paroit être un véritable, charbon de bois ; ou
r rencontre fréquemment , sur sa surface des coquilles
de limaçons et de moules. On y voit
aussi fort souvent des feuilles de pin ou de
sapin, changées en houille et même quelquefois
de grosses dents. On exploite cette houille
r des deux côtés de YAlbis, savoir à Kàpfnach,
[ non loin du lac de Zurich, et près de Mulliberg
[ sur le Durlersée. Il faut encore observer dans
cette formation de grès une couche intermédiaire
die terre de marne bitumineuse de 6 pouces
d’épaisseur; elle est d’un brun foncé et ^contient
une grande quantité de coquilles de turbinites;
B cette couche est couverte par un banc de pierre
r puante dont la partie inférieure est remplie des
i mêmes coquillages que l’on trouve dans les
| couches de houille. Cette couche d’autant plus
1 remarquable qu’elle est unique, se^montre sur
I le mont Uetliberg, et sur le Zurichberg, au-
[ dessus de Hirslandcn.
Plantes. On trouve *Sur l’Albis ; Rosa cinna°*
I momea. Centaurea montana.