verticales et seulement un1 peu inclinées au S. E,
, Cette position est cause que la pierre calcaire
s’appuye du côté, du Nord-Ouest de la vallée de
Ferret contre les roches primitives du Montblanc
et qu’elle les recouvre même un peu, tandis,
qu’au Sud-Est de cette vallée les couches de
gneis du St. Bernard reposent sur la pierre calcaire.
Cette dernière est tellement feuilletée et
remplie de mica, qu’on a de là peine à la distinguer
d’un gneis Le gypse qu’on voit à découvert
au-dessus d'Orsières s’étend entre les couches
calcaires le long de la vallée de Ferret. x— Feu
IVL/jVi\d, Intendant des mines de B e x , découvrit
en 1787 a Monaz, dans la vallée de Ferret, trois
çoudbes de pétrifications dont on assure que la
substance et les positions différoient beaucoup
entre elles. Il seroit très-important de vérifier
ce fait ; car jusqu’ici on n’avoit jamais découvert
aucune trace de pétrifications dans des montàgnes
primitives* On voit danS. la vallée d'Orsieres d’énormes
blocs de granit épars çà et là. Ces rochers
sont tombés de la chaîne du .Montblanc dans laquelle
on distingue le s 'Aiguilles d'Ornex au-
dessus du mont Ferret, et ont été entraînés par
les courans dans les vallées d'Orsieres et d'Entre-
mont. Les aiguilles à'Ornex sont coipposées de
la même espèce de granit que tous les débris
qu oq voit dans ces vallées, Le Col Ferretmêm©
est forme de schistes argileux minces et friables,
coupes par des veines de quartz. A la descenté,
du cute de Courmayeiw, on trouve des schistes
et du grès feuilleté; plus bas delà pierre calcaire
bleue, On trouvera des détails géologiques
ultérieurs ^ur ces contrées intéressantes, à l’art,
Çoufmayewr. ,
F e r r i è r e s , sut le chemin de ISfeuchdtel à la
ChaUx-de-Fond. On y voit chez M, Gagnçbin
une belle collection de toutes les pétrifications
de la Principauté de NeuchâteL
F id e r i s , village du Canton des Grisons, dans
le Prettigau $ à 1. dé distance sont situés les
Bains de même nom, Ru fond d’un vallon romantique
, embelli par un pont d’un aspect pittoresque.
On y trouve deüx sources dont la supérieure
fourniè des eaux tout aussi fortes et salutaires
que celles de St. MoHtz dans la Haute-Engadine.
(V. St. Moritz}, Les deux, maisons des Bains
sont] assez vastes pour loger commodément une
centaine d’hôtes ; la supérieure construite en
madriers est composée de trois étages, où l ’on
trouve de grands et de petits appartemens; elle
communique p^r une galerie couverte avec
l’inférieure, dans laquelle sont les Bains. Ces
derniers SotiP placés aq rez-de-chaussée dans
deux grandes salles chauffées et contigues ; les
sexes n’y sont séparés que quand on le demande ,
et dans ce cas l’on réserve exclusivement pour
les femmes l’appartement intérieur. Tout à côté,
de la source on a établi une chambre où l’on va
Loire les eaux ; mais comme elle est à quelques
centaines de pas de la maison où on loge on n’en
peut profiter que lorsqu’il fait beRu. L ’on est
bien servi et à juste prix ; au moyen de 2 florins
et demi (6 L. de France) par jour, on peut satis