chambre et par conséquent sans être exposé à
l’influence de Pair extérieur. Les plus chauds
sont publics et connus sous le nom de Bains de
Ste. Vérène. Quatre vingts à cents personnes peuvent
s’y baigner à la fois. Ils sonttrès-fréquentés,
parce qu’ils passent pour avoir la vertu de détruire
les causes de la stérilité. L’ eau thermale est
limpide; la saveur en est un peu saline et l’odeur
légèrement sulfureuse ;• il se forme sur ,sa
surface une pellicule teinte des couleurs de l’Iris,
D’après l’analyse de M. Morell, pharmacien,ùme
chopine de cette eau (du poids de 12 onces)
contient: Gas acide carbonique libre, 3 pouces
cubiques j sulfate de soude, 9 grains hj» sulfate
de magnésie, 2 grains f4; sélénite, g Tju grains;
muriate de Soude , 2 grains % ; magnésie, 2
grains chaux grains ; fer, f32 grain.
Les Suisses fréquentent beaucoup ces Bains
pendant tout l’été, depuis -le mois de Juin
jusqu’à la fin de Septembre. C’est au-Hinterhoj\
que l’on trouve les meilleurs bains et les appar*
temens les plus cotqmodes.
Promenades et points de vue. Des deux côtés
de la Limmat il y a des promenades dont quelques
unes sont très-a'gréables. t)n a-des vues
étendues : l) Près des ruines du vieux château;
2) sur le Kreutzberg, à % 1. de la ville; en redescendant
de cette colline, on peut passer par
un lieu que l’on appelle Teufelskeller; 3) sur le
Heitersberg. près, du chalet de Monseigneur (chalet
appartenant à l’Abbé de Wettinghen) , situé à
une lieue et demie fie Bade. Pour s’y rendre
on passe par le couvent de Wettinghen et on
continue jusqu’au premier village, où il faut
se pourvoir d’un guide. Au retour do chalet,
on peut suivre presque jusqu’à la ville un sentier
agréable pratiqué le long dé la croupe de la
montagne. 4) Près de la maison de campagne
de l’Abbé de Wettinghen; elle est située sur un
coteau couvert de vignes, près de Wurenlos,
à i l . , de Bade. 5} Près du signal ([¡fochwache)
[ du Légherberg, 2 1. On suit pendant une demi-
Iheufe le grand, chemin de Zurich; ensuite on le
[quitte pour se diriger sur la gauche, du côté de
tPoppelsen, et l’on monte pendant une bonne
[demi-heure par une pente fortroide. Du signal
|kRéghensberg, )2 lieue; puis en passant par le
XlVènthal on revient à Bade en ,2 heures. (V. Îes
[articles Légherberg et Zurich, la vue des Alpes,
[No. 3. et l’explication qui l’accompagne dans
Ile premier volume). Le' long de l’arête du
[Légherberg passe un'sentier qui va depuis ’le
[signal jusqu’à Bade; mais il est véritablement
[ dangereux ; cette arête étant si étroite que dans
plusieurs endroits on est obligé de se mettre à
[califourchon sur le rocher pour pouvoir avancer.
S 6) Sur la montagne du Schajli, où de St. Martin,
[tout près du grand chemin qui mène à Windisch,
1 1. Du sommet de cette montagne on découvre
Ma fertile vallée du Siggenthal, Excursions: à
■ Windisch, i l . Aux bains dé Schintznach, 2 1. %.
A Koblentz et à Zurzach où YAar se jette dans
fle Rhin, 4 1. AMellinghen, 1 1. %. ^A Zurich,
passant par Wurenlos et Lfongg, 4 1, (V, tous