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Zurich) * ) ; mais depuis la defnière guerre on « [u i oblige les etrangérs de s arrêter souvent
paye un petit écu par tête pour un repas; outreBdans les auberges. On sait qu il n y a^pas e
le potage on donne trois services, le déssertéfcBvoitures de postes qui aillent de B e a c aJ
une bouteille de vin ordinaire. Le prix desB^0^ » a Zürïch, a Berné,. a Soleure, ,a lenne,
appartenions varie selon leur situation et l’étageBet dans ^es vallees du Locle et de la Chaux e î on *
[ais les voitures publiques qui vont de Zurich
ia St. Gall et à Berne, et de Berne à Thoun, à
ÏGenève et a Neufchâtel, sont assez bonnes, et
où ils sont situés. /Les personnes qui veulentRMais
manger dans leur chambre payent deux florins
et quelquefois davantage. Dans les auberges
des petites villes et des villages où les voituriers
ont coutume de s’arrêter ou de loger, on paye
à peu-près tout autant, et souvent même plus
¡marchent très-vite. Du reste comme la plupart
Ides étrangers qui viennent en Suisse arrivent
¡en poste avéc leur voiture a e u x , ils sont obliges
que dans les grandes ; on y est quelquefois étran-B^e se serv^r ^es voituriers du pays chez lesquels
/___ , / a i i « on trnuvp pn tout tetns des gement écorché **). Au surplus, les gens chevaux ainsi que à
prétentions, qui commandent impérieusement!
et se plaisent pour ainsi dire à mettre en mouve-|
ment toute la maison, doivent s’attendre à être!
traités d’apjès un tarif plus haut que celui quel
je viens d’indiquer.
Une des circonstances qui contribuent le plus
à rendre dispendieux les voyages en Suisse,
c’est le haut prix des voitures et leur lenteur
L e florin dont il est question ici, de même que dans
la suite, fait i florin et 6 çreutzer argent de convention
d’Allemagne. Dix florins valent un louis, et
deux florins et demi’ valent un écu neuf, argent de
France, V o y . la Section X IX , qui traite des monnoies.
Mon expérience sur ce point ne confirme pas ce qu’en
dit Mr. Ebel. J ’ai le plus souvent beaucoup plus payé
dans les grandes villes, que dans les petites et dans
les villages. Les étrangers seront sur-tout contens
des prix et du traitement des auberges que l’on trouve
sur la grande route entre Zurich et Berne. N.duTrad>
trouve en tems que
Ides voitures quand on en a besoin,
f Autrefois les prix des' voituriers etoient fixes
■ et assez uniformes partout; on payoit commune«
¡ment un fiemi louis par jour pour deux chevaux.
¡Mais il est bon de savoir qu’on est oblige de
■payer le retour au voiturier, c’est-à-dire que si
i l ’on n’a qu’une journée à .faire, il faut en payer
¡deux et ainsi de suite pour de plus longs voyages.
¡On ne compte rien pour le louage de la voiture;
Iau contraire, on exige souvent davantage de
»ceux qui'ne prennent que les chevaux, parce
I que dans ce cas le voiturier ne peut pas se pro-
I mettre de trouver un nouveau bénéfice en rame-
I nant d’autres voyageurs au retour. Comme il
■ y a toujours un grand nombre de personnes sur
I les routes en été, on trouve souvent des places
I dans les voitures qui retournent à vide, et ces
i places ne coûtent que la moitié des prix ordi-
I naire, parce qu’alors on n’est point tenu a payer