quel passe le chemin qui mène sur le Praghel.
et dans le MouitathaL Le Glàrnisch ne tient
point immédiatement au rocher 2. Au
contraire, il en est séparé par le KlÔnthal,
quoiqu’il soit absolument impossible de s’en
appercevoir a cette distance, Quelquefois
cependant il arrive qu’un nuage isolé ét de
médiocre grandeur, chemine ou s’élève dans
l’intervalle que ces^ montagnes laissent entre
elles; ce n’est que dans ce cas unique que
l’on peut appercevoir distinctement de loin
cette séparation.
Tous les rcfchers depuis le commencement
de la chaîne des Alpes jusqu’au Glôirnisèh,
perdent pendant un petit nombre des semaines
du fort de l’été les neiges dont ils sorit couverts
le reste de l’année; il n’en est pas de
meme du Già'rnisck, sur la croupe duquel
repose xen omtre un glacier considérable,
comme on peut aisément s’en convaincre au
moyen d’une bonne lunette. . *
8* Cette plaque de rochers qui forme l’angle
aigu d’une manière si remarquable, se nomme
'Vrenelis-rGaHd-( Jardin de Ste,*Verene.)
L. IFasserstock, j -
M. Keiselstock, ' > (Calcaires).
N . Miesern. )
O. Kistenberg, à 90rp pieds d’élévation au-dessus
du lac de Zurich, Ce rocher, ou plutôt la
petite partie de ce rocher qui s’étend jusques
aux“plaines de neige, trompe tellement l’oeil,
qu’il est impossible de ne pas croire qu’il
appartient immédiatement à la même chaîne
de, montagnes. Cependant il est certain qq’il
en est tout-à-fait séparé, étant placé derrière
cette chaîne, et faisant partie de celle qui
borne le Canton de Glaris au Midi, sur les
confins de la Ligue-1 grise. Même pendant les
plus fortes chaleurs de l’été, ses croupes,
constamment argentees par les neiges, offrent
à l’oeil le plus beau spectacle, sur»*tout au
coucher du soleil.
Les champs de neige que l’on voit au-des*
sous de la lettre O. gardent aussi toute l’année
le mapteàu blanc dont ils sont revêtus; ils
couvrent une partie du rocher P.
P. Le Dodi-Berg ou Tôdiberg (calcaire, pro*
bablement avec un mélange de quartz comme
la WindgHelle ),* sur la frontière du Canton de
Glaris et de la Ligue-grise, à 14 ou 15 lieues
de notre station* Cette montagne, que n’a-
bandonneijamais la couverture de neige que
l’on apperçoit sur le sommet, a été gravie
pouf la première fois il y a quelques années,
par un des religieux du Couvent de Disentis.
QQ, Ces montagnes sont celles qüe l’on nomme
Alpes Clarides (calcaires); au-dessous passe
un chemin qui mène du C. de Glaris par la
Clause, dans la vallée âe Schechen, C. d’Ury.
Ces masses sont chargées de plusieurs grands
glaciers que l’on peut observer commodément
^T’aide de la lunette,
R* Le Scherhorh (probablement calcaire, avec
un mélange de quartz), entre les vallées de