cernent du. mois de Septembre On trouvera
les détails intéressans de ce séjour dans le
journal de son voyage dans les parties orientale
et méridionale de la Suisse. (Coppenhague, igoo,
p. 232—318.) 33 Je ne puis*’ , dit-elle en terni-
nant ce récit, „quitter cette montagne sans
„rendre à la famille de Joseph Antoine Schrieb'er
„ d 'Art, maître de l’auberge du Gheval-blanc sur
„ le Righi, le juste témoignage d’un coeur recon-
„noissant. C’étoient des motifs purs et dignes
35de leurs ames honnêtes et ingénues qui leur
„suggéroienfc tant de bienveillance, et une
„amitié si active pour moi. Aussi me suis-je
bien gardée de vouloir payer ce qui est inesti-
33mable. Je satisfis ces honnêtes gens confor-
„mément à notre accord, qui étoittrès-équitable.
,3 Quant au reste ils surent trouver dans mon
33 coeur la seule récompense qui pouvoit achever
,3de m’acquitter à leur égard.” Cet excellent
témoignage engagera peut-être un certain
nombre de personnes affectées de maux de
nerfs, à aller passer quelque tems, pendant les
chaleurs de l’été, sur les hauteurs alpines du
Righi. -■ 1 ' ■ '
Les Monts Weissenstein et Chasserai font partie
de la chaîne du Jura, et sont -par ^conséquent
situés vis-à-vis de célle des hautes Alpes, de
sorte que l’on y jouit d’une vue des plus étendues,
puisque l’on y découvre toute cette
chaîne de l’Occident à l’Orient jusques bien au*
delà du Montblanc. Cet aspect est unique dans
son genre. Sur le sommet du Weissenstein
antérieur,
I antérieur, on trouve à enyiron 3000 pieds au-dessus
■de la mer, un chalet que l’on voit très distincte-
■ment depuis Soleure. Ce chalet est grand,
■spacieuxet bien bâti, ayant à son premier étage
■ u n e chambre très-logeable, Il n’y auroit pas
■de difficultés à y faire transporter des lits et
Jautres objets nécessaires, puisque Soleure n’en
■est qu’à trois lieues de distance , et que l’on peut
■v monter à cheval ou même en voiture.
Le Mont Chasserai est situé à 3616 pieds àu-
■ Idessus du lac de Neufchâtel, et a 4928 pieds au-
■dessus de la mer. Sur les différens gradins où.
il’on mène pâturer les bestiaux on rencontre
■plusieurs chalets plus vastes et mieux construits
■qu’ils ne le sont communément ailleurs. On
■peut faire en char à banc *) la plus grande partie
■du chemin qui y mène depuis Bienne, où l’on se
|procure aisément les lits et les autres choses
■dont on a besoin. Les étrangers pourront aussi
sans peine faire avec les propriétaires ou avec
les bergers des chalets du Weissenstein et du
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■ ) Sorte de chariot muni d’un long banc co u v e r t , où l’on
est assis de côté. On s’en servoit autrefois beaucoup
dans le Pays-de-Vaud: Depuis environ une dixaine
d’années,-ils ont été remplacés par une autre espèce
de voiture que l’on appelle petits-chars, et dans la
Suisse allemande Berner-Wàgeli. Ces derniérs sont
I . pourvus d’un, deux ou trois petits bancs transversaux,
suspendus avec des courroies sur les échelles
qui régnent tout autour. Ils sont plus légers et plus
commodes que les chars à banc. Mais ils sont fort
sujets à v e r se r , ce qui occasionne assez souvent des
accidens très - fâcheux. " iV. du Trad. I I. c