descriptions ne le pourroient faire. Mais quand
on veut dessiner il faut absolument observer les
illuminations du matin et du soir. Je recommande
aussi fortement aux amateurs du dessein certains
miroirs ronds, noirs et légèrement convexes
au moyen desquels les effets de lumière, les
grands paysages et autres parties remarquables,
se trouvant rapprochées, et comme concentrées,
peuvent être étudiées avec plus de facilité. On
trouve ces miroirs à Zurich, chez M. Breitingher,
mécanicien.
Le botaniste ne peut guère se passer d’une
petite presse à déssécher les plantes ; il faut
qu’il les porte lui même ou qu’il en charge son
guide. Quant aux plantes délicates il faut les
mettre sur-le-champ en presse, ou dans quelque
livre où elles soient raisonnablement serrées.
Au reste quand on choisit quelque poste pour
y passer un certain tems, et y revenir tous les
soirs après avoir fait son excursion, on peut
pour ces sortes de promenades se dispenser de
prendre une presse, et se contenter d’une boîte
de tôle dans laquelle on met les plantes y en
ayant soin de la garnir- de mousse fraîche, et
de l’humecter de tems en tems.
L’appareil dontM.Pictet, Professeur à Genève,
et l’un des principaux rédacteurs de la Bibliothèque
britannique, fait usage , est le plus avantageux
que l’on puisse recommander au physicien et au
minéralogiste pour leurs voyages. Il consiste
en une ceinture de cuir d’une certaine largeur
au côté gauche de laquelle un attache un petit
fourreau de cuir pour le marteau, à droite une
toetite poche propre à mettre un flacon d’acide
[enfermé dans une boîte de bois, un briquet, etc.
fcette ceinture forme le haut d’un tablier de cuir
[mince, qu’on peut faire descendre jusqu’aux
tenoux; mais on le retrousse au moyen de
Euelques boutons placés sur lés côtés, de malmère
à ce qu’elle forme une espèce de large
¡poche horizontale, ouverte par en haut, et
[soutenue extrêmement avec une courroie en
¡forme d’Y renversé, dont les deux branches
[sont fixées à la ceinture ; cette courroie em-
¡brasse la poche par “ dessous, et s attache par
■son extrémité à la bandoulière dont Mr. Pictet
Ise sert pour porter son baromètre. Lés pierres
■ainsi placées dans le voisinage du centre de
■gravité du corps, et supportées en partie par
Iles épaüles n’incommodent pas du tout le mffu-
Iraliste. Il lés a toujours sous les yeux et sous
lia main lorsqu’il veut substituer quelque échan-
Itillon mieux conditionné à ceux qu’il avoit pris
lailleurs ; enfin les pierres ont moins à souffrir
■du frottement que lorsqu’on les i met dans 8ses
■poches, Des. crochets mobiles d’acier servent a
■suspendre d’un des côtés de la ceinture un Sex-
Itant de Ramsden, de 3 pouces de diamètre,
■instrument très - commode pour observer les
■angles, dont il suffit pour déterminer non-seule-
iment les degrés mais même les minutes; et de
|rautre un horizon artificiel et un niveau d’eau
»pour prendre les hauteurs. M. Pictet a arrangé
¿a boîte de cet instrument de manière à pouvoir