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mciyia del cès poisséhs.
Je encore que des 'Stkfës^ S^ateënt jusque ' Sur
la côte dA|riqüe$ ,<sar .te -poisson figuré par. Barbo t ,• fitol.
V, pl. 6, n»9 i absous! le nom de parrot, esi aussi un
sfcare;:mais je ne trouve &uofinndétail sur cette esp&e.
L e SçAftE rçOXJ{ÜE. |
Les icHtnÿBlo’gi^tes'seront probablement- éfojinés d’ap-
pVênHré que ïe ' sparus Abildgaardii de Bloch ( pl.' zSq )
et le spare roiigeor, de Lacépèfje (III,* pl. 33,’ fig. 3) ,
dë^ldüt qu sfejil et mêmepdîsson, et qiiéf çe poîèson
est un^çafié, et. belui-la mé’iïië Müe . Pafih représente
(pl. 28,.fig. 2i)j'et que Blôéh reproduit dans son Systenïë
pôsthumé,p. 289', n.°'lspEOusîe nom de'scffiufi*cb%cityéus.
CepérmatftTla chose, est' eertainë, NouFnvbns scfosira yqux
l’individu même de'Bloch, et un individu tout semblable,
envoyé par M. Pley de Saint-Thomas, çù on l!e.-Wnime
redrfish, nom justifié par la description faite sur fe frais
qui rab'côtnpagné, et qui le représente d’un -'beau rouge.
Noiis leur comparons le d'êssih original déTlùmier *,“ dont
une co^te altérée,’ faîte par Anbriet *,/&'séwpWM.' de
LâélpWe* à* i^Mir ^ôn élpecë dli ^tWFÎTràuêëàr ** et
aucun, doute .tie peut poiis, rester sur Fidkntite dp tpûs
ces poissons. Si Ton n’a pu s’en aphrccydir .jusqu’ici, ,çest
que Bloch,-ne disposant que d’un individu décolorera 1
1. Il est intitulés? A p é r etythrims, squanùs ûnipîis^^lS. Elle est dans la
collection des vélins, et porte pour titre : À per seu tardus erythrinus, squamis
amplis, *Plum. — 3. Lacépède, t. IV, p.,56, n;° 98, et p. 800. ta figure HI,
pl. XXXIII, n.® 3, est si servileipeqt calquée d’Aubriet, que l’on ft’y a pas même
ajouté les ventrales, ^uimanquent èn effet dans l'original. ‘
CHAP. XVI. SCARES. m
enluminé arbitrairement d’un beau-violet, et qji’Aubriet,
qui êl^tgériit to®fo«rs- la vivaeité‘>de& couleurs indiquées
par Plumier, a peint, tout le sien dune couche presque
-égalé de carmin nuancé de jaune.
Ces causes d’errèur une fois écartées, il nous reste le
p o iss 0 ii ‘m êïàe $p'd ëctir è*. * .v
Sa hauteur' est -trois dbiè ët demie dans sa longueur ; la longueur
e5t qé,atr^»fitf*#he qst un pe,n plus ..fou gug qjfe haute
$a ryâchoire sqpérjpure est fisse et a au bord dix dentelures rondes;
ej^jFoi^esjjjgt à l’angle deux petites pointe,s; la postérieure surtout
est-^pü-.petitej l’inférieure a les mêmes çrénelures, niais la surface
conserve les margp.es,des anciennes dents,disposées en quinconce,
.,.,;oejais peu,^â^lan,tesangles de-la caudale s’àlongent en pointes
H aigpîl^jdu-tiers de sa longueur-tQtalé. C’est, une des espèces où les
paraissent -les plus grandes; leur bord externe est presque
jpana..pMirqm.1le^ fiât paça|t|e jÇppnie .des: pavés à peu près
hexagones, mais de près du double plus hauts que longs. Leur
partie visible est comparativement presque fisse, ou du moins les
strjes qui y-sont s’apêrgpiyent,à ;peine, tant elles sont fines; les
B arbnsyiilçSj ^é sa figue latérale n’ont point dé -tige et.se divisent fiés
la base, en sixou sept branches, qui elles-mêmes donnent quelques
brànches plus? petites,i et qpi s’étendent sur presque toute l’écaille
,,!,à laquelle chacune, appartient.
A l’état sec, ce poisson paraît avoir,1a moitié supérieure d’un gris
; yiqlâtre avec du brun noirâtre au bord des écailles, et la partie
inférieure d’un blanc jaunâtre; la membrane qui borde son p.per-
cule êst npirâtre, ses nageoires jaunes .et ses mâchoires blanches;
mais dans le frais le dos esç d-’un beau rouge de sang, les flancs
;fi’un,,rouge, pfps pâle; le yentre ;d!un;rps,e pale; .fcbaque écaille a
une bordure brunâtre peu sensible, et-l’opercule est bordé de noir.
L’individu sec de Bloch, qui nous a été prêté -par
IV|. Lichtenstein, est long de quinze pouces et demi. Nous
eh avqfisae même taille qui nous sont venus de Bahia,
par'M. Blânchet.