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Plus anciennement, M. de Lalande en avait apporté un
autre pris à Rio^Janéiro, et qui, dans la liqueur, paraît
roussâtre.
MM. Quoy et Gaimard en ont eu à l’embouchure du
Rio de la Plata un troisième^ plus petlfr et plus noir,
qu’ils ont représenté dans, le Voyage de Mi Freycinet
(zool., pl. 49,,%. i> et 2). r* H i "
Commerson avait pris ce poisson au même endroit %
l’embouchure de la rivière de la Plata* et en avait Mssé
une description fort détai||ée et une bonne figure faite ,
à cê qu’il parait, par hii-3neme. G’est sur ces documens
que M|#ß; Laropèclé a composé l’articlê de son pimelqjîus
barb ws ( t. Y , p. et 1 qfi). Gependànt Jossijn^àyjMt
aussi fait de ce poisson une.- figure
même l’anale toute, entière sont oubliées^ mais qui pour
tout le reste est 'ê^^ument^seunMablq-à.c.elle’ i(|e>.iÇom-
merson. Cette deuxième ^figure,;; trouvée sans 4 étiquette
dans les papiers du savant voyageur, est devenue *pcrar
M. de Lacépède le typé d’une seconde espëcê^-son pi-
mélo de commersonien, ib. p. g 5,e t 108, et c’bsP'pré-
cisément cette figure dêFécfueuse qu’il a fait grayer, pl. -Êjt
* % 1 - | m & â ■ h ^
Çommerson trouva ce bagre d’un-gput. exquis,, et qb-
serva que lorsqu’on l’irritait, il faisait entendre,une,sorte
de grognement.
MM. Quoy et Gaymard disent qu’au moment de leur
passage il était si abondant, qu’à chaque coup de ligne on
en prenait un5 mais ils ne l’ont pas trouvé, aussi exquis que
Commerson, ce qui tient peut-être à la différence,de là
saison-et de l’âge. En effet, leurs individus étaient beaucoup
plus petits, longs de cinq èusix pouces. Lös matelots
de l’expédition rappelaient mâckoiran, nom que-les colons
1 de Cayenne dbnuent .à tons les» bagres, &?
L ’indlyidu qui a servi do‘sujet à Commerson était long
de dix-sep t polices;:; les matelots dfe son bordï lni appliquèrent
le nomià.e barbue^ un derioeux que lui a donnés
s Lacépède. -|
-Commerson juge que pfest* ,
p. 64) ou le deuxi 'emè bagre de MergEa-ve^ piiMydï Mais
Cette* figure (qui n’es.t pas du* prince Maurice ^n’est pas
asspz précise p d ir en j détërn^e.r >§é$pè©iv Elle peut/convenir
à plusieurs bagres où p f ^ ’o.dfes:| barbillons courts.
' L e Bagre. a denses la jo u r «
\^,$3agrusiïgenidens; noL^?
Ypici une ..combinaison dentaire différente de toutes
celles^qui, ont lieu dans, cette’ famillep^et^ce.quit eptqplus
singulier .encore, elle-se rencontre dans un poisson - telle-
mentfsemb'lafile en toutes choses!àu ba*gre de Commerson,
que nous ,n p.spripns affirmer qu’il ,ep!;spjt différent par
l'espèce^ e'e qui'-esLcértain, î|’;est qu’üs^ont été pris, l’un et
l’autre, dans les mêmpY êaüx, celles du Rio .de la Plata,
et qpciMM. Quoy et Gaimard,,qui le^.^ontftecueillis, ne
lês ont pas distingués; La figuret qu’ils ©-lit publiée: ^aus le
Voyage de M. Freycinet,’pl. 49* fig î^ t 2^onvienP égalât
ment aux deusPfioissp'âsï
Quoi qu’il en'èbjt, le caractère dés individus qui font'
l’objet du présent article pcônsistê en [p!. qu’ils r
n’ontrpoint de dents en avantdu veiner ; maison trouve de cb.aqpe côté
de là bouche, en dedans tre la péau des joués, un espace : ovale assez
grandi, mobile eomm evte’étteépéau, ët entièrement garni d’une ving-
I , taine de-petites plaques serrées-, et toutes hérissées de dents en velours.