La dorsale ® un liséré ronge et l’anale en a deux ; la pectorale est
jaune, la caudale et les ventrales sont rougeâtres.:
' Sur les pôîssqns que nous. devons à M Boïtk ou à
M. Buppel, le trait, q r ç L i e n marqué; mais
le corps, devenu noir,' n’offre aucun vestige, de. taches
ou de points.
tiïfMi)U$ avons des individ|is de seize poi^ceSide longueur,
ee qui se rapporte à celle indiquée par.Forskal,mais que
Bonnaterre paraîtrait augmenter beaffdbup en traduisant,
âtfris aune, la Mesure MÉfqtiée
par le voyageur danois. Un autre, qui ryi que treize’jfibîïôes,
a quelques traces de bandés vprtilcaies brunesi^Mlais "sur
deédndividuè n’àyant que dix poucesja le crdissant let les
pointsTsont-seuls très-appar.êhs’, ainsi qu’une tàebérinolke
sur le milieu de la queue. Les nageoires verticales sont
arrondies, no
Il n’est pas difficile de rêconffâître dans;cette"description
le labrus lunulatus jf|e Forskal, que Bonnaterre miéâif
dans l’Encyclopédie y mais que-je né trekve ni daps Bloch
ni dansLâeéBè,de*
L’espéçe paraît cependant abondante dans la mer.Bopge,
Mtrf. -Ehrenberg et Boita l’en ont rapportée, et lq premier
de ces deux voyageurs en a doîïné une très-belle figure "dans
ses Sym boléphysicæ, pï..8, fig.,2.
M. Ruppél la décrite'1 et figurée dans sa Faune ‘ de
l’Abyssinie1 : sur cetté planche* le poisson'est représenté
bleu, au lieu de vert; il na. qu’une bande verte dont je
ne vois pas de trace sur auçun de nosindividus. Il l’a p^ise
àMohila.
J, Ruppel, Ail. iiu der Reist im ntirdl. Afr., p ..ii, pl. 6,fig. i.
Selon orskal, le poisson se nomme en arabe abu
djübbe, qxl selon d’autVës scènnat abu djubbe, cé qui
vôtidiaif ’d îie , qui porte une tunique de sbie. '
C’est, comme la plupart, des labres, un poisson vivant
entre les cô'raux; où il‘ doit se nourrir de mollusques et
peut-être exclusivement dé strombéS; car Forskal remarque
qu’on le prend à Ihaiûeeon, auquel il ne mord que quand
l’apipât est un fragment de mollusques de cë
L a Chelline radiée;*
édms'sTîhv.)1 \
La; chéifinCj que Forskal a indiquée parmi tses labres
compte vari^t|é |de;îson labrus lunula, est très-voisine de
cette prqpaière e sp è c e ,
Elle a le corps un peu moins haut, la nuque moins relevée, le
museau plus alongé ; là caudale ûÊifarme qii’un seul lobe arrondi,
el^dont les rayons- dépassent d é bord de-la, membrane. La dorsale
alongée l’est moins que l’anale, et ne- se termine pas comme
elle en. pointe aiguë» Elle eseâ’ailleuns beaucoup, plus haute.
D.*9/11 ; k i-S/9, O. 1 7 ete. ! * ;
’ ; La ligne latérale est composée d’une suite de tubulures simples
et sâïts ramifications, béàécâillès Sontplus finement striées.
Lës-eOUleUrS Offrent'aUSSï des différences caractéristiquesg car
l’oeil est entouré de traits rayonnaps, ' entre lesquels il y a peu de
points, et il n’elistfe -pas de lunule jaune à; l’anglç de l’opercule;
mais tôüte la moitié du colps est couverte dé ces mêmes points, et
les écailles ,:dié la iécbndè moitié portent un seul trait vertical. Tout
‘ le poisson parait brun,< avec le^ nageoires verdâtres , plus ou moins
ponctuées de noirâtre; une tache plus gr^(de,est sur la base des
(defniers, payons défia dqrsale; les pêqtqrales seu,lés sont incolores.
Le dessin colorie qUe M. Ehrenbérg m’a communiqué, montre
que le poisson est veri, et que le p'QiiC'-ést;‘traversé par quatre