L ès ,iàs#Gl©s s^nt ^rineilleiir appât pô*w >teijei#©s»
Dans' les étangs# -on peut lui donner du. pain, de la.
vi$®4%èdis grenouilles# aussi bien que du poisson.
Les opinions, varient sur le mérite .de sa chair comme
aliment; mais | peub^âtpel fièbritient-il à la différence des
saisons. l^lon§ehonfevelde^ itestéron surtout au mois dé
Jumhgliemssen lêcpïnpareauveaa *; Baldner # à la lotte;!
PiQur nous', efen4 u sr a paru tenir un peu de l’anguille,
mais'âtre béapeoup moins délicate.
Sa- couleur est d’un blanc parfait. Les B-aizék de Hongrie
sè,chent«.ses parties? grasses.^ comme du laj?d#«t en assaisonnent
leurs légumes4. On en utilise encore plusieurs autres
parties#; Sa graisse s’emploie pour brûler dans les lampes.
Qnpjfépfruune colle fels-^enace avec sa vessie. Le« paysans
tiiiS&esgèi. tartares se seryeut de sa peau séch.ée en guise;de
vitres5, L ’on fait la mêile.*^.ose:và la Guiane hollandaise
aveQvid’ichthyjOcolle de quelques bagres.-;N<eusi en avons
au Cabinet une» belle plaque, qui m’a e téd o n n é e en
Hollande par un médecin d’Amsterdam.
Qç qu Aristote rapporte avec, détail,.et en deux endroits,
dufsoin quelle silure mâle prend (les oeufs de sa femelle,
tient un pfiu du merveilleux ®dSeion lu i, les grands silures
les déposent dans les eaux profondes 5 le® moindres, entre
les racines des saules et des autres arbres, entre les roseaux
oumême dans la mousse. La femelle, après avoir pondu,
les quitte ; mais le mâle les garde et les défend'; et comme
ces oeufs , sont long-temps :à éclore , .il continue ce soin
pendant quarante ou cinquante jours.
^îLiiïèaui: douces de l’Asie' possèdent plusieurs silures,
analogues à celui d’Europe par leur museau.arrondi transversalement#
et même par leurs teintes plus ou moins vertes.
Nous en avons vu diverses figures ,, peintes \à la Chine et
aux Indes, mais qui ne nous paraissent pas assez précises
pour servir à l’établissement d’espèces a introduire, dans
le système, Dans ce nombre est celle dont M. de Lacé-
pède a fait son silure chinois. ,
' de Daouriè' " ■
. £ iSilums Zia^ricus, Pall.)
a quelque chose de plus authentique, parce qu’il a/eté
observé par un grand naturaliste,. Autant que l’on en peut
juger par la figure et par la description que Pallas en a
données dans les Nom acta 4 e Pétersbourg (t. I " ’pour
1^83, p. 35$, et pli 1 1 , fig. n }# U doit être assez voisin,
par ses formes, de l’espèce d’Europe, et en a notamment
la lêteplate, arrondie'en avant en portion d& cercle, les dents en
cardeis aux mâchoires çt en avant du vorner, les petits yeux, la
Caudale, l’anale adhérente a l’épine forte# dentelée, courte et comme
tronquée, de la pectorale, et presque les nombres
B. 15 J D. 5; A. 90 ;;f . 17; JP. 1/13; V. 13;
mais on ne liai observe que quatre barbillons; deux maxillaires qui
ne vont qu’a la base de la pectorale, et deux sous la mâchoire inférieure
#• quatre fois plus courts.
Cette espèce ne passe pas la taille du brochet; sa chair
est plus agréable que celle du silure d’Europe. On la
trouve dans l’Ingod, l?Onon, l’Argun ejt dans d’autres
rivières de la Daourie,
Nous avons observé par nous-mêmes deux de ces silures