Ses mâchoires, sont finement crénelées au bord et tuberculées
à la surfaGt (sans que l’on y indique d’épine); les atbuscules de
la ligne latérale ont leurs tiges terminées en touffes assez rameuses,
mais peu étendues. Il a le museau vert, les bords de» lèvres bleus
la gorge et les opercules teintes de rpugeâtre, les' écailles Verdâtres,
bordées de jaune et un peu teintées de pourpre vers lé dos^ tandis
que les flancs le sont un peu en rougeâtre; la poitrine est d!un
vert.pâle. La dorsale a son milieu jaune ou vert pâle, sa base et
ses bords bleu clair; les pectorales sont d?un rouge fbttcéi, les
ventrales d!un jaune rougeâtre ^et-le; premier rayon des unes et
des autres est bleu. I/anale est d’un rouge q>âle, avec trois filets
bleus sur toute sa longueur; la caudale est d’un jaune rougeâtre et
a des filets bleus croisés en losanges; ses bords supérieur et inférieur
sont bleus, ses pointes jaunes. |
L’individu était long de vingt potÉGeS anglais.
Le S GARÉ TACHETÉ.^
(Scarus maculosus, Lacép.;S c a r u x Snbn.) f
Les collections dè Commerson contiennent encore* un
autre sçaïe de l’Isle-de-Ffance, dont'^ous avons reconnu
la figure et-la description dans les manuscrits de ce
voyageur,' il Se nomme dans cette colonie là ccçtau, sans
autre épithète, ét se distingue par pn corpslacheté de vert
ou de bleu sur un fond faùve oirrîôre. M. de Lacépeçle
a donné la figure (t. lV^pL i.re, fig. 3) , çt en a fait d’après
cette figure une desèripiion l^ u tté {pf^o et 21 ) èdus le
nom de score tacheté; mais il ne paraît pas Savoir vu
l’individu ni consuM ht descrîption de Comiüèfsfdiisobi
les mêmes que dans la {peut-être
séuîémèiit un peu moins haütès), Jet §gs eàuiles tout aussi grandes,
mais moins lisses; les lignes qu’elles purtent sont bien presque
aussi fines, mais eûtes sont divisées ■ ai petits grains, êt leur disque
a aussi -dédia sGabrositéj toutefQiS’ehes sont bien moins rudes que
i dans f espèce- que nous. .appe^eron# sc.j$,cctber. Les crénelures de
leurs mâchoires sont aus?i beaucoup plu« petites ; elles en ont vingt
de chaque câté^,j et. eGWiserven.t trois et môme quatre rangées de
vestiges des anciennes' dents. A l’angle de la; mâchoire supérieure
est une petite poisnte. % caudale a 1® bord mitoyen un peu con-
Vexe,- et îles angles en jointes à peu pfès du tiers de la 'longueur
du: reste de^ la ..nageoire»; les arbusfeules de Ma ligne .latérale ont
• une fige otvdeuX'-dia ttois»petites du’anuligs, souvent même elles
n%nt<on& point du tout, »L’individu »see »paraît d’un fauve clair ; ay e c
une teinte .plus brune, yers le dos^et iquelquesmuages peu apparens
et un peu bleuâtres épars, par-cci-.,par-là. On voit encore du .vert
aux borcls d,e la caudale, de ;banale et dés pectoraies. La figure a
été faite yfaprès" le sec, mais à une,époque *©u les« taches étaient
plus marquées.^Quanta fétat* Jraisl Commerspn dit qu’alors il est
d’un beau jaune dore,_;avee’ues tac'nes* bleues inégales, répandues
sur la # tç , les Op|ffeùles, le d o |c t îe yentre.
Les naigeoirés verticaïes ont une ligne bleue à leur bord, et des
taches de la même couleur sür léurs 'hases. Aux ventrales et aux
pectorales il n’y a qu’une ligne bleue au bojd supérieur, ou externe.
Commerson l’a trouvé assez abondamment sur les marchés
de l’Isle-de-France eh Septembre ét Octobre 1769. Son
estomac lui a constamment offert des débris de coraux,
ce qui lui fait .conclure qu’il peut être dangereux.
Le perroquet de l’isle-de-France, décrit en 178$ par
Sonnerat dans le Journal de physique ( t. III, p. 337., et
pl. n ), et dont Bloch (Syst, posth., p. 294, n.° 5 *) a fait
son scarus guttatus, ne me paraît point différer de ce
scare taçhetéj; 4
•Sa fqrme est assez alongée; pn le représente près de quatre fois
plus long que haut, et sçi caudale paraît à peu près coupée çarré-
1. Cette figure est copiée, mais assez mal, dans l’Encyclopédie méthod., ichthyol.,
fig. SÿS; ■