« — pinguem vitîis albumque nec ostrea
«•Née scarasj.aw* poterit peregrina juvare lagom9
Il est / côiüme%ïî vôit, difficile dé trbuv&t fin pdîâson
qui ait été plus CÔnnti et dont il soit plus soüvëift parlé
dans lés auteurs qui nous restent!, et néanmoins, parmi
tant dé térôoignageis, tb’eèt à peine si l’on peut décbmhi'r
quelque caractère propre à\'en faire reconnaître Tëtfplciê.
Dans lé loiig récit quil fait les différéntës mànièresde
prendre (1. IV), Oppietflüi dddke^v. 4B5l’epllfîttfe
de H)arïd (ïmirosy, v. 88, celle de pëiht{^ ct^ ç^ e i f .
celle de blanc ou couleur de lait (y?uty£eti.J
Marcellus !dé Sëïdé lùi en’ “donné tiné qui Semble se
rapporter à la beautéMe ses ëôtdiuïs \ W^Ê^ÊÊtfë # lëuri,
xgÿ gkocçoi ecv&sjxost¥.ris.
Getait un assez grand poisson, -et de forme large 5 Car
Archestrate, dans un passage desa^ Gastrdn^mlés, rappC*fcé
par Athénée, prétendait qu’à -Byzance on en voyait qui
égalaient un bouclier rond en diamètre,
Selon un passage d’Aristdter qui fiest point dans lus
ceuvres de ce philosopheque l’on possède à présent,, mais
qui est cité par Athénée ,ret enhsant ce pa s^ èi tel qii’#n
le, trouve dans les exemplaires imprimés d’Athénéè,? il
aurait eu la bouche petite, la langue peu .adhérente ; le
coeur triangulaire; le foie blanc, divisé en trois, lobes; le
fiel et la raté noirs; les branchies en pârtie doublas «t
en partie simples, et les dents en scie : il aurait été carnivore
et sofitaife ;’ mais les premiers iciÉhjfoiogistêS modernes
nont pas manqué de faire remarquer que ces^caractères
des dents en scie, et de l’appétit pour la chair, sont en
J, Ath-én., L VÎI, p. 019.
contradiction directe avec ce qui est dit dans un vrai
passage d’Aristote, que nous avons rapporté précédemment;
en sorte qu’on ne. sait si celui qu’on ne connaît que par
Athénée est supposé ou seulement altéré , ou si le nom du
poisson auquel lise rapporte, n’a pas été changé. Si l’on
veut enfin'aîputé® une dernière qualité apparente à toutes
celles quei/çows venons ■ d’énon cor, on peut croire que
dëtsÉt un poisson sauteur, qui avait l’habitude de s’élancer,
peut-être comme les feintes e t les mu^s, puisque Athénée
dérive son nom de cette habitude : amxços ccno rts omxtçstv. '
Mais tant 'de Caractères ne nous font pas encore reconnaître
le poisson;, et il règne à*%oo égard la plus grande
îocertit«le parmi t e érudits.
ïGélfius ne* paraît pasiavoir cru:'qu’il se trouvait sur les
cètes 'de Provence!, puisqu’il n’en parle pas dans sa Nomenclature
des poissons de Marseille.
Belon assure qu’en. Crète on appelle encore scaros un
poisson qui est du petit nombre de ceux dont il ne donne
pasdefigure. dans son Historia aquatilium, mais qu’il
décak damWtei» termes suivans, que je donne d’après sa
propre traductiona, parce (quelle est $ur quelques points
un<peu plus développée qjie son texte latin.
« Le scarus a des éminences en l’aile de la queue en
travers, deux' de chaque côté, que je n’avais onc aperçu
en aucun autre poisson. Il est entre-plombé, et rouge
comme le rouget barbé (le surmulet) et est couvert
d’éeailles larges et transparentes. To’utes ses ailes sont
mousses, comme sont celles du corbeau de mer. Ses ouïes
sont doubles, quatre en chaque côté ; il ressemble aucune-
1. Athén., 1. VII, p. 3a4. W Édition française, p. 233 et suiv