« Laxans suhsef/uitujy tutumque epadit in oequor-
« Quin etiam sijhrfè. alujuis, dum pone nataret}
« Mi lis luctantem scarus Jumc in vimine vidit}
« A per sam coudant morsu tenet c atcjue ita fiexù
«XiibefiGre notons, <juem fexit hossoj résultat.*
Sa patrie naturelle ,é.taüt TArçhipel%t Les, mer§ voisines.
Selon Àrchestrate.1, dans Athénée, .on devait le manger à
Ëphèse ou près de Calcédoine^ ear.; i l faut évidemment,
en, cs$ endroit,« écrire, avçç, Bâchait9, ajr lieu
de K&ayflSovi, que portent les imprimés.' C’est aussi près
des mêmes côtes, qu’EnniuS), dans des vers de ses Phagêsies,
cités par Apulée3* plaçait les plus grands et les nteilleurs
scares. : .
«Scarum ptrcetcrü^ cerebrum Jovi pæne rqppend; *
j ^ ffegfortSjPdpatrifity kic a^turffnut^ usgu ^ b(pu^qij^. *
Il est vrai que certaines éditions me^nt^^plfem ad
patriam; mai%, „enfin, qe serait toujours dans Jpjgieg.dll
Pélopoun èse, Pliqelç restreinîvdaiiSjdes limites plusétroitjs
(1. IX , ç» î Shffî Uutait, selon lui ,clan&iâm
(entre la Qçète;iet l’Asie mineure) qu’il y en avait le plus.,
et il ne dépassait p*ts, de son gré,, le promontoire, de
Lecton dans, la Troade.
Cependant il était déjà fameux parmi les gourmands
de Borne longtemps avant d’avoir-été" introduit sur leurs
côtes. Aux vers .d’Eupius, qui le,- prouvent, on peut en
ajouter d’Horace % par lesquels cm voit qu’il en Tarrivait
quelquefois dans la met inférieure ;
« Man jtsë 'ittètitta jiwerint 'c&ttdhjrlia
«Magisae rhomhus, ■ 'Oüt ï ’èiïfîy
1, Athénv, v n , p;Zâà. 2 Hiéroiofe./!, lyè. ^ «- S. Afoul., Aioheet. I.
— A. Epod.y '
; «Sti qwQS. ems intonata fiyptibvjs,
^Hiems ad hoc 'i>qrtattrJ?WregÈiÊà
Cependant, quatre-vingts ans après Horace, e t lorsque
Columelle écrivait, l'espèce n’avait pas encore dépassé la
Sicile,
Scarus, dit-il, 1. VIII, c. 16, qui totius Asioe Groecioeque
littoribm, Sicilia tenus jfrefuçntissimns nunquam
in ligusticum, nec per Gallias enavit ad Ibericum mare.
Mais du temps même de cèP auteur, eest-à-dire sous
le-règne de Claude, à 'ce que raconte Pline l, Optatus
Elipertius en apportâmes ’côtes dé jà Troade, et en répandit
entre Ostie ét la Campanie. On prit soin que, pendant cinq
ans, tous ceux qui Së trouvaient pris dans des filets,
fussent rejetés dans l’eau, et depuis lors, ajoute Pline, ils
ont été assez abondans lu long des côtes de l’Italie : admo-
vitque sibi, ajoute-t-il, gula sapores piscibus satis.
La même histoire et la même pensée sont reproduites
par Macrobe9. C’est peut-être à cette transportation que
Pétrone fait allusion, lorsque, nommant ©e poisson parmi
les mets venus de loin et auxquels, la difficulté vaincue,
on ajoutait tant de prix, il l’appelle le scare attiré de rivages
lointains
«Nolo quod cupio statim tenere,
ivitoria pli placet pftr&lq
— — dmhus ah çrïs
ç Âttractus scarus —- —
« — “A probatur
Il paraît que les dépenses et les peines de l’entreprise
d’Elipertius étaient justifiées, du moins aux yeux des
1. Pline, l. c., 1. IX, c. 17. 2.Saturn., I. H, C. 12.