seront placés'les épibiduS, qui Correspondent aux sublets
par leur museau protractilejrmai^qui tiennent des chéilines
plar ia naturelle leurs écailles et de* leur ligne latérale.
Et après avoir traité de ceS genres,mous parlerons des
labfoïdés à ligne latérale interrompue;, et à dents en velours 5
savoir : les ehromis, les ciehlas, les pseudochromis et leurs
démembremens.
CH A P IT R E XI.
D e s Anampses ( Anampses )! ;
Nous avons trouvé, en rangeant les poissons du Cabinet
du Roi, un labroïde très-voisin des girelles, dont nous
n’avons pas hésité de faire un genre distinct, à cause de la
singularité de sa dentition. Depuis, MM. Quoy et Gaimard,
L Dès jardins, Botta, Lamarre-Pi quot, Ehrenberg et Rup-
pel,.;ont retrouvé des espèdes du même genre, que ces
naturalistes se’sont empressés d’adopter.
Ses. caractères Consistent dans lia forme dès dents, au
nombre de quatre : deux à chaque mâchoire seulement; les
supérieures sont écartées l’une de l’autre, aplaties,, taillées
en biseau tranchant, et elles Sont récqurbéès de manière
às avoir la point|| di^jg^e vers le haut;,;ÿes inférieures ' sont
plus coniques, quoique un peu aplaties a l’extrémité; .elles
sont recourbées, et la pointe descend vers le bas. C’est de
cette particularité que nous avons donné à ce genre le nom
(îanampses, que Cuvier a publié dans sa seconde édition
du Règne animal, mais que nous avions d|jà formé dans
la distribution de la. collection ichthyologique, ainsi qu’on
peut le voir dajis la, publication de la partie zoologique
de la Relation du Voyage de mJranie.
Ces poissons ont des pharyngiens de labroïdés, avec
lesquels ils peuvent broyer les corps dont ils se nourrissent.
Sans cet appareil on concevrait difficilement de quelles
espèces d’animaux le.s,. anampseS;pourraient se nourrir; car
leurs dents antérieures ne semblent être ni défensives ni
offensives. Le .nombre des rayons de la membrane bran