à croire à quelques naturalistes, ét mëme4Forskal,que tous
les rayons dé cette .nageoire étaient mous;.mais c’<est une
erreur dont il est facile de se * détromper. Leurs écailles
même sqnt généralement au nombre de vingt et une sur
une ligne longitudinale, et de huit sur une ligne verticale
à l’endroit des pectorales ; celles de labasetfela: caudale
sont grandes et embrassent-' une bonne >partie de ses rayons,
comme dans les *ehéilines. Leur ligne latérale. est toujours
interrompue près de la fin dé la dorsale,îpoursr^ÉiMfcer
un peu plus bas. A lintérieur, leumpli^ gaiand^skiiffiér^»^
consistent dans le volume relatif dfe leur vessie nataïtoire.
Pour leur trouver des caractères bien dmi>nc#p, il
faut avoir égqrd surtout à la oouïbeidé;leur paoS j^ d a
disposition. des dents,de leurs mâ^hoircs^,à Ldonguenr
ou àd^sence deS ;pokïtes , de leur caudâfeEfoaus
cations plus .ou moins compliquées des. linéafeens v éont
la suite compose leur ligne latérale.
Il est encore plus difficile. :deiieonstater,dæ ®yîaonyimie
des. scares décrits par les'-auteurs^ ; que? d’en ^ caractériser
les espèces. Forskal n’a. guère distingué les: siens que par
les couleurs, qui disparaissent plus vite peut-être dans ce
genre que dans aucun autre. Commersou, su* quatre dont
il a laissé les dessins , n’en a décri t que deux , sansunarqurer
la correspondance dei-ses.deisci%)ti0i»Jave©«e»delsiÉ4t'et
les croquis que Plumieriavffitapportés; ont été^enhiminés
ensuite d’idée.! par Aubriet : deux circonstances. qui ont
engagé M. de Lacépède. à ,en multiplier les espèces et ià en
transporter même quelques-unes dans d’autres genres. Sur
les .quatre,espèces ;que Bloek a fait igraver, les deux premières
sont assez mal rendues. et d’ailleurs il a, fort embrouillé
la concordance de ses èspèces avec celles d ç ses
prédécesseurs.
Parra est le seul qui en ait nettement distingué quelques
unes par des caractères eonstans; mais ses observations
ne portent que surfes scares des Antilles, et il s’est
aussi attaché aux couleurs plus qu’à d’autres caractères qui
ÉÉ seraient mieux conservés.
Nous allons donc, comme en beaucoup d’autres occasions
j décrire ceux que nous avons sous les yeux, et
marquer le plus ou moins de rapports que nous leur
trouvons avec les articles que les auteurs ont publiés sur
ce genre, mais sans donner une synonymie positive,.quand
nous ne pouvons pas l’appuyer sur des caractères décisifs.
Nous commencerons, suivant notre usage, par l’espèce
la plus rapprochée de nous, celle de l’Arehipel, qui a; été
connue des anciens; nous passerons ensuite à celles des
mers d’Amérique.
Parra en a décrit,sept; mais il s’en trouvait déjà une des
sept dans Gatesby, qui de plus en avait une huitième,
aussi décrite par Plumier, et Bloch en a fait connaître une
neuvième dans sa grande Ichtbyologie, et une dixième
dans son Système posthume.
Nous les possédons presque toutes, et d’autres encore,
grâces aux soins que se sont donnés MM. Pley et Delalande
pour enrichir le Cabinet du Roi.
Nous arriverons alors à celles de la mer Rouge et de
la mer des Indes, dont Forskal a décrit six, et Bloch une
ou deux, dont il y avait déjà deux où trois dans Renard
et dans Valentyn, dont enfin Commerson a rapporté
quatre, qui ont passé dans l’ouvTage de M. de Lacépède.
Nous en avons trouvé encore plusieurs inédites dans les
dessins de MM. Parkinson, Ehrenberg et Mertens. Mais,
pour les objets en nature, nous n’avons pas été si heureux
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