peu. Il n’a pas de petites taches sur sa caudale; du reste, nous ne
savons- pas quelle est sa couleur. ’Sec, comme nous l’avons,, il
parait d’un :grisverdâtrkàvec des nuancés;brunâtres,* qui paraissent
atoirfb rméisur.chaqüe écaille une tache #u.! bande fransverSe ;
ses pectorales et-ses yentraies,semblentfavôîf été jaunâtres. ■
A l’état frais, *dpnt -nous pouvons' juger par une esquisse1 que
nous a donnée fieu 3VI. Choris, nous-voyops que Jé 'dO’è^sl^ viojlet,
que ée ton passe au jaunâtre argenté sur le fiancé et devenant rosé
sous le Ventre- Chaque écaille a une grosse tache rosfer La gôrgé-est
j aane;,: les peétor&les olivâtres, les auhréé%a^t^MS sont ¥Oü^é-plûs
ou moins lavé de violet L’oeil a son iris roügè/entour'é -d’un large
cercle jaune doré.; *
*No& mïîividus sont longs dè'sept et d’é'huit p^iicfi^' y
Nous avons fait le squelette de^é$t# és|)ècë.‘ !
Outre ce que l’oifi voit à l’extçriepr et ce que nous avons dît des
mâchoires et des' oepharyngiens!, l’on peut iqqméÿ'les observations
suivantes rla crête mitoyenne du crâne est en triangle médiocrement
élevé;|les latérales- sont basses, mais toutes corapritoéès;ïeLtrànr
chantes. - . ■ * i • h «j j ... *• 1
L’épine a vingt-cinq vertèbres comprimées et à deux fossettes
de chaque côté; les dix premières âppà'fnennent à l ’abdomen, et
ont, à compter de la troisième, des apophyses trahsverses descendantes,
ét assez longues poùr porter des eôtes. A> compter de
la sixième, la base de; ces apophyses éstv-réunie par une^raverse
et forme l’anneau pour les vaisseaux. Leur partie pùie s’alenge
par degrés, et chaque paire prend ainsi une forme fourchue. La
dixième est encore fourchue,ret dopne-d^-son milieu* un filet, qui
fait le commencement de la queue; mais lotîtes les suivantes- terminent
leur anneau ëù‘dessous en* un;’simple filet ou apbphyse^êpi-
üeüse. -
Les scares-softtdu petit nombre ;despoiSste«S: où les taëriïsfeeux
répondent pour îê xïôüibrë-*afùx; apophÿséâ épineuses,’ à lli's'êriéïlles-
quelles ils s’attachent. Ceux de la dorsal^ Ont des lames miùèes,
larges’ d’avant en arrière,' ét do-nt les crêtea latérales sont peu saillantes;
ceux de l’anale, au contraire, ne. sont que de simples-filets.
La vertèbre-caudale est, comme à l’ordinaire, en éventail vertical;
elle est profondément, divisée dans son milieu, et les intervalles
entre elle et les apophyses transverses des deux vertèbres qui la
précèdent sont remplis par des lames osseuses.
L'échancrure du cubital est très-grande; le radial n’a qu’un trou
Oyalç médiocre; les os du carpe, surtout les trois inférieurs, sont
assez »alongés; lés eoracQÏdiëns sont minces et élargis; Les os du
bassin forment un triangle trois fois plus long que large.
L e ScÆRE A MACHOIRE RAYPNNÉE.
-(ticarus radians j nôb.)
Les mâchoires de cettelfespèce ont du rapport avec celles
du Scàre à nageoires dorées,
mais les dents aiguës de la supérieure y sont disposéeSiplus Tégulière-
ment, quatre de chaque côté, qui en occupent tout le pourtour
et se dirigent horizontalement et en rayonnant; le bord de cette
même mâchoire est divisé en une yingtaine. de petites„crénelures
rondes; f inférieure est également crénelée, mais la surface est comme
pavée par là'saillie des têtes de dents qui y* sept en quinconce.
La hauteur aux pectorales surpasse la longueur de sà tête et fait
le ûjfcsKp; sa longueur totale; son profil descend obliquement et
§ par une ligne légèrement convexe ; sa caudale est coupée carrément ;
les arbusçules. de sa ligne latérale ont les tiges cachées et trois
hrauçhcs très-peu rameuses, qui vont en s’écartant sur presque
toute i’éeaille; les épines de sa dorsale sont, fortes et poignantes.
Par un hasard singulier, le premier individu de, cette espèce que
nous ayons yu, s’ëtaît trouvé dans l’estoihac d’un chironecte; mais
il en a depuis été rapporté .un plus entier du Brésil par M. Delalande.
Il est dans la liqueur;, et paraît d’un brun verdâtre ou bleuâtre
foncé, avec des lignes de reflets plus foncéies qui suivent les rangées
.d’écailles. B 20