LIVRE DIX-SEPTIÈME.
DES MAEACOPTÉRYGIENS. i
Nous, allons commencer maintenant l’histoire des familles
qui appartiennent au second groupe des poissons, celui
dés MalacoptérygiemTTous les animaux que nous y réunissions
ont des rayons composés de pièçes qsseuses articulées
par.synchondrose, qui rendent le rayon flexible
quand les pièces ont de la longueur, et qui lui donnent
unç,. solidité et une roideur égales à celles: des; épines des
acanthoptérygiens, quand les articulations sont très-rap-
prochéte$.à cause du peu5d’épaisseur des pièces réunies.
Ce groupe comprend des, familles qui s’anastomosent et
rentrent les unçs„.dans, les,autres,,comme dans les acan-
thoptérygieps. Aussi est-il difficile de présenter rien de
tr;ès-général s.ur c^groupe;,on. arrive mieux à le connaître
etj,à en sentir, l’importance, quand on a étudié dans tons
leurs détails les différentes familles dont il se compose,
^ gn s commençons par celle des silures, parce que
nag£qiiph £Qnt plus osseux que dans
aucune âutre famille des malacoptérygiens.
DÈslsILUROÏDES.
Les eaux douces des pays chauds nourrissent une famille
de poissons aussi étonnante par le nombre de ses espèces
et la variété de leurs formes, que par les caractères extraordinaires
qui leur sont communs à toutes. Dénués de
plusieurs pièces qui ne manquent à aucuns des autres pois-r