cinq rameaux, qui s’étendent eh rayons irréguliers sur récaillé et
n’ont presque point de ramuscùles. La caudale est coupée carrément.
; m 9/1 0* A. ! f ü ÿ i
' Ce poisson1 2 * est d’un vert olivâtre, ‘.glacé ’ de brun vers lé dos,
et mêlé de rose vers la poitrine et le ventrè; aeé' ventrales et Tson
1 anale sont d’un "beau rou^e; sa dorsale est d’un ‘gris ‘-olivâtre; ses
rayons, surtout les mous, ont des taches Brunâtres.' Sa'caudale est
cendrée , marbrée vers la basé d’un brun cendré, plus foncé. Ses
pectorales tirent sür l’orangé} son iris sçmbïg aüssPplus ou moins
oràhgé/ !
Notre individu e$t long de dix pouGes.
L e SCARE; A RAIES: ROUGES ET BLAXCHES.
( Scarus. alternajis £ ;nob. )
Cette jolie espèce ressemble exactement, pour les'formes
et pour les cduleurs, à la figiirè^qué Bloch donne, pî.~ i 21.
de sàti jcafie de Sâmie-Croiæ1} •ïnâîs%és mâchoires n’ont
pas te# mêmes caractères, et je crains que l^locb n’ait fait
ici comme en d’autres occasions et n’ait compose sa figure
de traits pris d’espèces différentes; nous sommes même
certains qu’i l ‘avait encore dahs1 sahf c|bïhëf ,’WuS le nom
de scare de Sainte^Qpoix, une’ troisième ! espèce dont nous
parlerons plus loin.9
Célle-ci a sa hauteur trois fois et deux tiers (dans sa longueur;
sa tête n’y est qüë trois fois et détoiè. Sa; t|uëulë èst feoiipéa câfré-
ment; ses mâchoires sont tranchantes, à douzë ou quinzé dlèntélures
1 . Scarus croicencis, change dai}8.le Système posthume, p. 289, n.° 2, en Scarus
insuloe Sancloe Crucis.
2. On peut remarquer dans son texte, p. i $ , qu’il n’attnbûe dé Bandés qu’à un
de ses individus, et que les uns avaient1 uflê pointe à l’kriglé; les au tirés Son.
C’est que, comme 'pobr- soni ' Stare 'v'eri* U confondait plusjëurs' espèces.
CH AP. XVI. SCARE S._ J 449
presque insensibles de chaque côté et â surface lisse marquée entièrement,
pour tops, vestiges, de dents, de point#. blanchâtres,
séparés par des lignes grises et sans aucunes pointes latérales. Ses
écajjlles sont finement striées et pointilîées, quoique leur ensemble
paraisse assez lisse. Les arbuscules de sa ligne latérale sont des , tiges
simples, n’ayant qpp deux oùt trois branches très-epurtes le long du
tronc, Bloch ne marque pas du tout dans sa figure la ligne latérale.
Le fond de sa'couîëùr est argenté; sa tête est presque entièrement
rose; trois’ feFgës bàndeS d’uri rosé vif régnent sur sa longueur, La
•première J aSsekiprès dë la; dorsale, pàrt dé la nuque et se termine
au hord postérieur de cette nageoire; la-seconde vient du hmseau,
embfàssèTééily ét se termine a la- moitié supérieurede la caudale;
la troisième;.plus pâle que les deux autres, part de l’aisselle de la
pectorale et sè Vend vers la moitié inférieure de la caudale. Toutes
les nageoires sont jaunes. /
Dana certains individtisr on voif ùn trait blanc et opaque ou ar-
gentéiéjirj le milieu dft: chaque écaille du „ventre, ce qui;y forme
trois.Ugp^s de^cette couleur. ^ts,ne, dépassent pas l'anus.
-■ 1 Cfetteà èSpëcè ne paraît pas devenir trè^-gtande nous
tfeft'âvëffi’iqtLé1 des-individus'/dè sept à huit poüces : ils
nous ont été envoyés de là Maf'tiniqüe. par M. Pléy sous
le nom de perroquets*
C’est pour avofeh ^ n fb â d ü ’piluSiètiVs espèces en une
sëulef que Bloch prétend avoir. rcçu -ce scare de Sainte-
Croix et du,Japon: ce dernier, qu’il appelle ikan-kakatoea-
rnèrra, ne venait d’ailleurs évidemment pas du JapOnpcar
cè nom est .malais et signifie’ poissÔn perroquet tacheté.
Pour lui-même il prouvèrait déjà que le poisson qui le
portait n’était, pas celui que Bloch a représenté,1 et qui est
ray éet non tacheté.