CHAPIRTE IY .
Les Bagres (Bagràs, n o b ^ i i
Les siluroïdës qui ont sur le dos une nageoire rayonnée
et une adipeuse , formaient le genre d’A-rtedi, que
Linné avait adopté dans sës premières éditions, mais qù?il
a réuni ensuite à son grand genre silure, M. dëLafdëp ède
l’a L it revivre, mais en le divisant en pim éludes j dont le
tronc est nu, et doras, qui ont un rang de!boucliers le long
de la ligne latérale*;
M|ls les pimélodes eux-mêmes sont encore si nombreux,
qu’il a fallu songer a les subdiviser.
Les bagres sont ceux de ces poissons qui ont,, comme
les silures proprement dits, derrière une bande'"dgrdents
interihaxillairés, e n 1 velours bu en »cardes^ un#'«e,GO'nde
bande, tantôt en velours, tadlôt sur une „seule rangée, jj
On peut commodément les diviser d’après*dé*nombre
de leurs barbillons.
Les bagres à huit barbillons sont,sf@frt nombreux, et
peuvent être subdivisés d’après les longueurs respectives
de leur adipeuse et de leur anale, et d’après nies formes
de leur tête.
Quelques-uns de cis’ bagres (fi^ Indes* à huit barbillons
e t‘ a, longue adipeuse, ont la tête pli® courte et moins
déprimai
A cette division appartiennent les silurus erythropterus
et sil. vittatus -de Bloch plç&vpimelodus camsius, pimel.
tengara et pimel. nangra de Buchanan, et quelques
espèces nouvelles, découvertes par üM v Kuhl et Yan
Hasselt; mais toutes ©es espèces se ressemblent fort qu’il
devient très-difficile de les caractériser, surtout quand il
faut en tirer les caractères des descriptions si souvent fautives
dés auteurs et non des originaux.
Ceux qui "ont l’adipeuèe petite et l’anale longue, se
rapprochent assez des schilbés, pour avoir été quelquefois
confondus avec eux.
L e Bagre schilbéide.
(Bagrus schilheides, nob.j Hjpopfitalmiis niloticus, Rupp.)
Noiis en avons un qui a été* rapporté 'd’Ëgypte par
MM. Ehrenberg et Ruppél, 'et que le ' premier a nbmmé
schilbe bipinnçLtus, et Js second, hypophtalmus niloticus j.
mais qu,i n’est dans le vait ni un schilbé, ni un hypoph-
talmej qest un-bagre à petitg tête,..à petite adipeuse, à
langue anale,;et à huit.barbillons ppurts.
■ Au reste,- les indigènes ont .également été frappés de
la ressemblant© de Ce poisson avec le^schilbé. Nous voyons
par les?dessin#‘dé'iM. Riffaud', qu’on le,nomme'eh Egypte
schilbé zérégéy il en j|j:pnne- la figure dans son ouvrage,
pl. 194, n.° 4,
Il est comprimé partout, excepté-à la tête, où il est un peu déprimé.
Sa hauteur entrela dorsale et les ventrales est du cinquième de
sa longueur, et son,épaisseur du tiers de sa hauteur. La longueur
de sa tète est sept fois et demie dans' celle du poissonj elle -est
d’environ un tiers moins haute et^moins longue que haute. La
bouche a d’un angle à l’autre moitié de la longueur de la tête,
niais l’entâmeà peine d’uni quart Lès deûX mâçhoiressont égales
et Mèusses. Elles ont une bandé de dents en' velours chacune, et
„ j j l -y en a ; en haut une seconde bande, plus-étendue que. celle de la
mâchoire|et divisée en quatre par des intersections,. L’oeil occupe,
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