férieur; la pectorale .-est pâle, son bord supérieur est vert; les
nageoires sont verdâtres.
M. Ehrenberg a entendu nommer ce poisson à Lohaia
hertit. * 1
Sbn individu est long de cinq pouces et demi. Nous en
avons observé • d’un peu plus longs, parmi les poissons
pris à Suez par M. Bové; et à Djedda par H. Botta.
Le ScARE GnOSBAN.
^Séants ghobban, Forsk.)
Le gkobban de Forskàl doit avoir eu d’assez grands
rapports avec le hertit.
Ses_ mâchoires sont crénelées, sans pointes latérales; les làvjres
bordées de jaune, verbes, à leur base; des lignes d’un vert bjeuâtre
régnent au-dessus et au-dessous des yeux. Il y en a une courte
derrière l’oeil, une au bord postérieur du préopercule, une en
travers sur le vertex, et une également en travers:sous la.gorge.
Son corps est blanchâtre et a une petite ligne bleue ;sur chaque
éca^le, jet une brune à sa base, avec des strieslongitudinalgs étroites,
çe qui le fait ..paraître tout'tacheté. Les pectorales, transparentes
ont l'e bord supérieur vert; les autres nageoires,'d’un violet rous-
*saire,/bnt les bords extérieurs verts. Là dorsale êélÉkhàle ontfaussi
une ligné verte, sur. leur base; la caudale est tronquée carrément et
verdâtre v'ërs son extrémité.
Forskal lui rèfbse aussi des épines, mais par-une méprise
semblable à celle qui à eu fieu pour d’autres esplfes.
M: Buppeï1 'a aussi un scàrus ghobban dont il n’a^ pas
donn^'^é ]n|ür(ê'J'mjdvcpi’il dit
* 1 . Ruppel, Atl. zu der Reiseim~n0$di.
d’un taches bleues sur les écailles. La
caudale est égale et jaunâtre,;et le milieu a une lunule bleue.
On voit qu’il est voisin de nêitre s&Jharid, M. Ruppel
l’a pris à Massuah, qù il [l’a entendu nommer durrat-el-
bahherr.
L e SftARE LÉZARD*
1 ( iSk'aru’s ' ilhùërta, nob;)‘ ‘
Le plus petit des. seares que nous possMion^ vient de
Pondichéry; * ou-ril/est connu des indigènes1 sous le nom
dè pally-mine, qui signifie pofesOtf! lézard.
Il ne passé pa_s ti'ôï&’ou quatre poucegi 't
Sar longueur comprend trois fois ét demie sa hauteur, laquelle
égale à peu prés la longueur -dé-sa tête. Ses' mâéhôîres sont tran*
chantes, lisses, sans dentelures sensibles, sans épines angulaires ;
sa caudale est coupée-carrément : ses.-écailles ne Ihontrent leur
pointillé qü’à la loupe; .il. n’y ajtà , sa .ligne latérale que des tiges
sans rameaux ni autres'divisions; les aiguillons de sa dorsale sont
flexibles. JSa" couleur paraît d’un’ gris jaunâtre; plus pâle softs le
ventre/' I
On aperçoit des points brunâtres sur les rayons de sa dorsale.
Selon M. LeSchenault; qui nous l’a envoyé, sa couleur
est . à peu près la même à l’état /fraisé On lem&üge.
L e SCARE OREILLARD.
^ (S c a ru s a u ritu s, K. et Y. H.)
MM. Ruhl et Yan .Hasselt ont, nommé scarus auritus
un scare de Java,
à queue-tronquée ou même un peu fjgiîndie ; à profil très* droit ; à
mâchoires finement crénelées, sans, épines latérales, teintes en
vert ou en bleu; ses arbuscules sont assez branchus. La ligne déP
i 4* 21