L ’espèce était connue et figurée déjà par Retard ( fol.
26, n.° 13s ) , dont le dessin original se retrouvé dans le
recueil de l’amiral Comeillé de Ylaming : cette peinture
porte le nom de phoenix et elle resseiuËle par ïes couleurs
à celle que nous a donnée M. Reynaud. Cette similitude
pour ces deux poissons pris, dans le même lieu, me fait
présumer que peut-être on arrivera, à regarder, fa variété
des Moluques comme d’une espèce distincte. .
Valantyn 1 a aussi parlé de ce poissait HW
son nom malais est mata hintang hidjoê, qui lu i serait
donné à caüse de l’étoile formée par les rayons dont Tceu
est entouré. Il est trèSrbe^u'j et il le dit d’iin très.' bon
goût. IC dévient fort jef ^rànd.
M. Ruppel cite aussi cette espece' comme ùn‘ poisson
de la mer Rouge $ dont IFaurait trouvée^deà mdiviq^^a
Massuah longs de dix pouces.
■ La Chéi lwè ; siNüèüse. s*
( Cheilinus sinuosus', nob.)
Une autre espèce, répandue dans la mer des Indes a de
l’affinité avec celle-ci, parce quelle montre aussi des bandes
transversales. I
Mais ces bandes sont plus nuageuses, et formées par la réunion
des croissons noirâtres du bord des,écailles, réunis en ,quatre'0%
cinq, groupes verticaux sur chaque flanc. Le fond, était verdâtre.
Ces bandelettes remontent ,sur la dorsale ,. qui a une tache noire
sur la queue àu - dessus de la lighe latérale. Üné antre ést à la
base des derniers rayons mous de la dorsale.'La caudale, arrondie,
eSt verdâtre, aVée une bande claire à sa racine, et dés points verts
. ■■iirfoti-'àn-moins foncés sur plus ;é©l©rjé®. -Le bord est
vfflngsi 'Rlamplnâtre. Les ventrales .aput .féné^SBi' la tête on voit des
î traits quelquefois droits .et o^iques an-devant de l’oeil,]souvent en
[ croissant sur les opercules ; ils sont blanchâtres ^ par analogie nous
devons croire'qu’ils étaientyrQiiages.i • '
D. ete.
Lés écâilles^séùrt’iliëtoent grenues, peu St fiées, la ligne latérale à
dfeiix ou trois ‘branches à chaque arfeuscul'ej elle recommence sous
la onzième écaille. Le thuseaü». ésÉ'^ointu-j.'lê^corps oblong etrégu-
Kèrement oVale;' sa ‘hauteur est lè tiers de la longuëür totale. Les
. dents sont eoüiques et vertes. Il en est de même des, rayons o’sseux
des nageoires', et des arêtes du squelette.
La longueur variê*;:de quatre poubès'^à- près* dé huit-f^à'* cette
§ | .taille^’on|]voit.- çiéjà.uii petit filet au.4§bbe supérieur; dfi la caUcJafe.
l | 3 ^ Q W f :rét''.GaWard rapporté cette espèce de
leur premier voyage ayéc‘M. Ureycinet dps îles Sandwich
et de l’archipel des Mariaunes. Mais 'dejèUommersqn l’avait
dépose au Cabinet du Roi, et Ml Dussumier l’a retrouvée1
a ÿlslp-der France,
L a C'HÉïLINE. A DEUX TACHES.
>* (,Cheilinus bim acula tu snob.)")
! ! Les. mêmes îles* Sandwich ont procuré,à, MM. Eydoux
et Hbuféyet une nouvelle «spèffiae chéiline, assez semblable‘
a. la précédent^'pour la forme,
mais (>qui a le çorps un pçujplus alougé j.par la hauteur est comprise
Trois jfôis et demie dans * la longueur totale. Le museau est moins
aigu * foeu place plus haut sur la j oué! celle - ci paraît avoir été rougeâtre
avec des linéamens vèrïs Autour dé l’oeil et sur les opercules.
Au-dessous deila ligne lâtérale est une bandelette longitudinale
formée par un réseau de lignes vertes anastomosées; cette bandelette
diminue et s’efface même sur, la queue. Au-dessus de la ligne latérale