9^ LIVREl XVI . LABROÏDES.
moeloet bezar:\e premier mot signifie bouche} et le*see©nà
est un adjectif qui veut dire’ grande; ce que Valentytt a
traduit en hollandais par groot smoel. Cette dénomination
lui cônVient d’ailleurs assez, à cause de l’alongement;*que
peut prendre le museau. L ’amiral'Çorpeille 3e Ylaming
l’avait appelé Bedriegèr, et cette dénomination, a^pptée
par, s^u^pjstes^, l^vfait nommer pat; Ruysch ^av^s une
épithète : de groote Bedrieger, qui a passé dans neutre
langue sous le nom de JiloUj-et que Pallas a-saisi1,* en
nommant aussi le poisson sparus ihsidiator. RuÿsÉrnèt
Valentyn s’accordent à dire que, dans l’Inde' sa cîiâfr^lst
estiirîee. Celui-ci meme s^xprîme ainsi sur lui r « ctef!? un
i^Ueieux poisison, bien qu’il gp^tj difforme.'*
Je pe s^is^jusqu’où l’on peut étendre l^pithète de grand.,
que lé .naturaliste hollandais lui a donnée. Le plus long de
nos individus, quand la boudte est aussi alongée que jfos-
sible, n’a que seize pouces. Ce,tte mesure surpasse "dans tous
les éas celk| indiquée par Lkcdpltlë: 1
L ’histôï#© de l’epibulus que* jktl viens de |uisen1;lr,
montre ici plusieurs faits curieux et nouveaux d t’l%rganisa-
tion des poissops. Le point le plus important ÙSt cé qui
a rapport au jugal en ce qui touche d’abord Sôn changement
dei forrnes, agpitdp"riëes aux nouvelles fonctions ’ ^ffér"la
nature a voulu lui donner. On se rappeltë que dans* la
plupart des'poissonS''eet &S, petit, minchèt aplati, est
confondu dans ^ètte grande aile i
palais, les ailes}!§ ës^pti^oïdienl, et jjjSBP
encore -faisait ëntiier dans la composition de cetfè! aile
utt às1 bompléiniéhtài^e ^WUydipîëèt^iîe?^
On voit dans-fépibule queseet qs appartient au jugal-,
car il est confondu avec lui; et deyenu libre, arrondi:et