aurait tiré le caractère d’après le mode singulier de la
dentition. Mais on voit cependant que les callyodons et
les odax ramènent tous les scares aux labroïdes ordinaires ,
les premiers par leurs dents séparées, les autres par leur
forme alongée.
CH A P IT R E
■ D e sSm res.
On nomme aihsi, d’après Forskal, des poissons Sssez
nômbrêüx dans les mers de la zone torride, et qui ont tous
lés''eafactèï'ès des labres, Si ce 'ïïWf que leurs mâchoires
se présentent hnu, en formé convexe, nomme celles des
tét-rodonS] et ne paraissen|rpoint avoir de dents séparées,
tffâis seulement des* dentelures. Cependant, à l’examen,
elles «^trouvent être de> yêritable^pétites dents, qui] après
1 eür Sortie des mâcbélrfeS, -§y Sont unies , è t ont fait corps
âŸi#lëïlS d’une manière rn#mé. Cette forme connexe des
mâcbdîfbs, jointe aux couleurs viVes dont eés poissons
Bdïléttt Ordinairement, leur dîit fait donner, sur diverse
côtes, lé nom dë poissons perroquets.
lE’ùppïiéatfon du nom de sente1 est due primitivement a
AldrOVandé, et- d’après les ie cherches faites par M.Guvier,
il paraît qtïer c?est vëriïàbïemënt-un poisson de ce genre
qui ëtaitlè scarus, si célébrë dans les écrivains’ de l’antiquité,
cMÉSe de la iacüïté^He ruminer et fâè icelle de rendre
un Son qu’dn lui attribuait*, soit par l’adressé avec laquelle
on prétendait qu’il savait, aveelet eeèurs dë Sës'sémblablés,
s# tirer dès nasses ôù îl^ëtaît prlsV soit parte qu’on feisâit
surtout une estime p articuMèrè’ d e ’sfes1’ intestins, “soit, enfin,
par les efforts et-les dépenses, que l’on fit.pour le propager
sur les côtes de l’Italie, afin qu’il ne manquâtpas au luxe
effréné de la capitale du monde.
Aristote parle de sa rumination en trois endroits, mais
comme d’une chose dont il ne s’était pas assuré par lui