de la tête ,a,u-dessous de ce ruban est d’un brun clair tirant à la
M couleur de chair.’ Sa ^dorsale, et sfïi anale sont d’un brun et
.sur cette dernière on, voit une petite taçhe ronde et pâle. La caudale
est* presque noire, et son^pnd p%s||penp a, un large ruban
blanchâtre qui se rétrécit à ses deux extrémités, ou le ftoir va
presque jusqu’à l’an|ll' ae là hageoifé. Ses' pectorales ’ ëi*$eryim-
shnt d’un gris jauhâtréoi^
L’espèce ne paraît pas devenir aussi grande que la précédente.
, Nous n’en avons pas d’individus de plus dé six pouces.
La description*que nous venons de donner de‘^es couleurs^
7 efSt faite d’après des individus" se es ou conservés dans
la liqueur, et cependant elle s’aércorde avec^elle que Commerson
a faite sur le frais^a risle-de-France. Ainsi il ne
paraît pas beaucoup changer par la préparation y mais peùt-
être change-t-il- sélon leS'gaisbns.
Commerson avait eu sesÉtndividus en Octobre/ en même
temps que ceux de l’espese bleue y mais ils étaient pfhs
rares.
Nous sommes d’autant plus portes "à regarder comme
vraie notre conjecture _sur le changement périodique des
coUeurs d'e cette espèce, que M. Dussumier nous le décrit
sous des couleurs ® n plus brillantes. Voici l’extrait des
annotations de ce judicieux observateur.
Sur un fopd verdâtre le corps est couvert de taches bleues ou
violettes, situées sur le milieu de chaque écaille. Le dessusjd.e la
tête et du bec est d’un beau vert; des côtés et les opercules Sont
rosés; le ventre, blan'cÿ a une légère tejpte «yserdâtre. La dorsale,
l’ânalë et la caudale ,* sont dé cette couleur. Celle-ci porte à l’extrémité
deux bandes , l’une brune, rantre.yjaune sur legbord. L’anale a
une bordure brune ; la pectoraje^est d’un vert très-clair. '
M. Dussumier regardé, ainsi que Commerson, l’espèce
rare à l’Isle-de-France, où elle estrecherchée pour la table.
Elle est répandue dans tout le grand*. Océan indien.
Commerson %n avait priS-des’ iiidividus à Otaïti.
Nous avons reconnu.jpnrpai. ^es,dessins que Parkinson
avait exécutés pendant le-prêmier voyagé de Cook, et qui
sont (eofikêwés dansJpiiiKioÀèque dé Banks , ?au British
mteseum, une figure fâitevà Otàïtidpi mtiixAèe nàsutus,
qui: ïessembte parfaitement -au ‘,gompJioseg brun, pour les
fermes et pour la distribution des couleurs} mais qui a
ees .-couleurs bien plus vives: ;et^assez semblables va celles
indiquées par Dussumier ,
- Le fond est'veVt; les taches et les traits dés écailles bruns, le
museau rouge bas* déliai'tête blanc, les tatihes. de l’anale et de
... bprd dé là caudale jaunes.
Il seraitêpossible surtout que^ée^pouge du museau r que
npus avoûs vu au snip ^Pémffid| Jl^pai^cplifr au
te j$ip& du rirai. - :
1 MM: Qüoy set Gaimard ont dru que le gomphose 'brun
qu’ils ont’Tcap’porté dès îles Sandwich- était une: espèce
nouvelle^et ils l’ont deèrit, sans en do'nüër de figuré-, dans
la Zoologie dju^cyage "du ^capitaine Frbycinét75Lfèàp.èce
avait fyè dédiée par eux à Gommerson, ]8j£is l’examen des
individus Récrits sons le nom de gomphose Commerson,
et conservés dans le Cabinet du Roi, prouve leur identité
ayeç, notre .espèce.
. Nous trouvons aussi une* bonne figure de ce gomphose
dans l’ouvrage de,M. ]VVhitcîmrch Bennett sur les poissons
de Ceilaq, Les couleurs de la figure réppçdenj tout-à-fait
à celles de nos individus conservés dans 1 esprit de vim Les
Cingalais leur donnent le nom de, kroppra girawah,