CH1 PITRJE X VIIL
D e s O d a x .
Commerson avait d o n n é le n om Q o d & x ànx poissons
p ou r le sq u e ls c e lu i d e s c a r u S à p r év a lu 5' n om m e il reste
v lë a lit1, n ou s r em p lo ieron s pou r ùn'sous-gen're: qUe.nous
d éta ch on s d u peste 4 ç s isearesypaBce qu’à ses mâchoires
près,, ih ne leu r ressem ble presque pu aucun p o in t^ -e t
q u e l’en sem b le d e sa eonformation le r a p p r o c h é ) eaucoup
p lus d e s labres.
L e corps e t la tê te d e çes bdax sop t alqngçs,, leu r mu?çau
p o in tu ? leurs lèvres renflées; une d o u b lq d ’un
repli 4 e la peitu au bord iwleiinur de l’opercule, com m e
dans les labres; leurs -écailles n’on t pas la grandeur de celles
d e s seares; léur ligne la té ià fe 'è st è6n%mue«phe^énéOÉip0se
q u e d’une très - p e tite j?leÿu$ÉPlur chaque iëcâîlleî' e^m pn
d ’a rh u scu le s^ en u u mot^Æp Géraient des labres, is’ils n îa ià iïn t
le s mâchoires com p o sé e s, com m e celles: desîscares,, Æuiië
agrégation d e p e tite s d en te -p la c é e s au-dessus l«S' nims*d*es
autrés en q u in c o n c e , e t so u d é e s en u n e se iile masse d e
c h a q u e -c o té , d o n t le bOï^Wsï' traûéhanfr^éft1 crén elé^ et
d o n t la surface m o n tr e , pariés"'pbi®s}Ôu p a r le s tu b er cu les
qiiâ s’y d e ss in en t, la nature des élémenS q u i la com p d ^ n t;
encore les mâchoires sont-elles m o in s larges e t m oins b om b
é e s q u e celles délScare^, elles s’a c c om m od en t à la fqrrne
d u m u sp iu e t so n t en tièrem en t paphées par les lèvres» Mais
ils se d istin gu en t des scar.es,p a r c e que leurs d ents forment
d eu x Guillerons à l’extrémité d e la b o u c h e , e t en avant des
bourrelets ép in eu x q u i term in en t les dentures d e la m âcloire.
Leurs os phmymgten#' sont de labrisf car ils ne
portént que dèsl; dieti^*î^üdies|'ÿti8^*jm4tës, plus nom-
brèüSès* èt plus: éeiréëÉ que dans la plupart des labres.
Le pharyngien inférieur’êstj de forme triangulaire.
i>©DAX SËMlFASG-ÏÉ,
iW tcuc smiwmmtus, nob;),
v L ’éspèçé ;,sur laquelle nous avons établi cë ^bù^geUre
a été rapportee .de la mer. des Indes par feu PéMn. Tout
le mondeüla prendrait pour un labre, si îon.np soulevait
pas s|^è^resv_
■ Sa longueur comprend:-cinq fois et un: quart SâS hauteur au
milieu, qui éstdouble de-son épaisseur. .-La longueur de sa tête est
quatre fois dans la longueur, totale, et elle a elle-même en hauteur
à lâ nuque le double de sa longueur. Le profil descend en
I ligne droite pour former le museau, et h gorge est aussi rectiligne,
«? mâiS!horizoâtaie. L’oeii est à péu^près-au milieu de fe lon^aeurï de
la tête, fôrt>prèsd'e la ligue dit profil: Son diamètre est d’un peu
4-'moins du ctÈqttiènSê' de cette? longueur. La largeur du front entre
«r»#és:yeüx est d’nae'féis et trois quarts le diamètre de ïeeih L’orifice
amtériiu^’dê la narïûe 'is« en avant de feeil, à une distancé égaie à
son diamètre; mais à la hauteur de son bord supérieur §i.fcrifiee
poetérieùr est au miMkf- de cette distance. Tous les d e » sont
petits ; l’antérieur surtout; mais il-a une légère proéminence de la
peau.
La fente de là bouche ne prend que- moitiéde l’intervalle entre
le bout du museau et l’oeil ; elle est à peu prés horizontale. Les lèvres
sont paisses et en partie ridées; le repli du bas du sons-orbitqire
^ -‘est peu. marqué, ;et ne se montre que latéralement. Une ligne* dé
pores marche au-dessus, et se continue autour de l’orbite jusque
vers la tempe. Le limbe du préopercule a aussi une ligne de pores.
Son bord est entier, et son angle arrondi. L’opercule a eu longueur