un seul et que l’oms’élèyetinpvpramptement à des lois
physiologiques et philosophiques. (p£S ..prétendues lois
sont de pures conceptions-de l’esprit dont l’qbservateuf
plus patient montre presque toujbürs la fausseté.
Les siluroïdes n ont jamais “de véritables ec^ilJ§s » quoique
quelques-uns dïénf*»*ux(ie s4o ra s#ai^fe s lignes
latérales arinées de plaques osseuses, et.qu en d autres (les
caüichte^) desTames semblables enveloppentje cotps tout
entier.
Amtrfl j>ec« vn-rifl t.i OTIS'.. SIî rpmarmiables dans leur organisation,
comparée#celle des autres poissons, nous trouvons
encore chez eux, comme dans*beaucoup dé Êmilles ffacanr
thoptérygiéfïs, des changemens Ma^s la position oujnaênie
dans l’absence dp certaines nageoires. # 1 1 -
# Les genres siluras et loricaria furent-Ies seuls ^établis
par Linné. M. dp, Lacépède y apportadans la famille que
nous constituons aujourd’hui, quelques modification^, ên
subdivisant le grand genre de Linné' en pimélodeS, ^ e -
néifcses ,doras,plotoses,malaptérures. Linfié avait cependant
eu l’idée, dans sespremièresiéditions, de^séparerlesfpimo-
Iodes sous le nom de m fstus, et d’établir aussi les genres
callichthjfs et aspred o^ n e B l(^ % gpr®duits scuis le
nom àe plâtystomës; mais Mf Cuvier a f dans sa prejpiere,
et surtout dans sa Seconde, é^tion, ,«n^ se^ servpik.dn
présent travail, beaucoup amélioré la classification de
cette famille,ÿ en y établissant les nombreux*genres dont
nous-allons présenter l ’Mstoâre. ,
« CH A P IT R E PR EM IE R .
D e s SËures (S ilu ru s).
[ M. déuLJbépède comprenait^ous le nom de silure, les
malaGpptérygiens abdomiriàux doubla .dorsale .est petite
pt.située sur le devant du dos; dont l’anale/très-longue,
ocçupqJtout îe^v entre,, qplemble quelquefois se bonfon^he
avtt laiinageoire -de la queue. Mais* JL . Cuvier a précisé
davantage encore le car^tère des esp|§fes à réunir dans
ce geiîke, en le qgduisant auxsilurês dont la dorsale n a pas
d^ in e s sensibles, ë t dont les dents, en cardes aux deux
mâchôitiss, ^ggaïuiissenWiné ' bande ^ voinérienne derrière
celles desf intermaxillaires.
JLês e.sppçë|yjue nous j réunissons, aju^ogues à celles
des eaux douces de’ftiqtre. Europe, sont toutes asiatiques.
Jé n’em connais pas dans les fleuves des deux Amériques.
L e Sîluire d’E-ürope, Saiuth des Suisses, JVels et
* Schaid des Allemands.
j&LSilurus glapis3 LinnA
L ’Europe ne possède quuntseiil siluroïde, qui manque
même à plusieurs de^es rëgions j à la^France, à l’Espagne,
a^’Italië e$|^ip: îles Sri^inniques^ C’est, a^C; les esturgeons
^Ée ipliïS ^grand <Jps,fpoissons; d’eau douce de cette
partie du monde.
#Comme il doit? nous servir de type pour une grande
famille, nous ifen doMeMms d’abord une description détaillée,
' et nous passeron#ensuite à ’son histoire.
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