signaler. La première i m ention! que* l ’on en ftronve'.est
dans Ruysoh qui publiait alors li^É&pipiion d-nne>e©iep-ï
troiil nonv»Re ’dé, poissons d ’Âmboïâe;: Sa FLgutëÿ tabi II,1
n # :6 ret ,7., me parak a ^ i t .é t é .faite sûr les matériaux qui
ont été^rèproduits par Renard. H u it asns^plus ta rd, cette
mêpienfigniejs© reproduit da©s Valentyn%kïu d u moins
sans doute, d’après^ les mêmes
maiériaUiXf jét: nous ne pouvons-méconnaître une Origine
commune, aux ifigurés? de Renard elles : viennent toutes
de led to i déiramiraJ Gorneille-de Ylaming qui, Heë
avait fait deviner aux Moluques; eepoisson, qu’il nomme
de.Bedrieger,: c’est-à-dire, le'trompeur? ou lé filou; Hans
les deux dessins qu’il a rapportés-, le poisson est représenté
le ipuseau rfgfeié ttkotion, et? sur une étude de la ftâlrt, le
museau est alongé. G*est dans cette position qué I^nysch et
Valentyn l’ont fait graver. Dans toutes ces figures, les ven?
traies seuiessontumpeu alongées; mais lafedbrsale et Panale
né; se prolongentipas en pointe^ .la caudale est coupée
carrément, e t n’a«ancuns fiMt& iDang: la gravure ké® Railas ;
la içaudalei est coupée ;emcr©issa«f 4 mais Je siv en irte^ so n t
moins alongéesii Ayamt aussi un dessin. colo,iié?:lait{pa4
M»■'RI%îDéfisse^ qui représente la CaU|lale;sans pÉintpset
coupée en croissant, j’ai hésité longtemps, si je bavais q>aS
la preuve qu’il existe deux espèoes:.de ce,- genre, parce que
d’autres individus , venus .de l’Isle-de-iFrancë, ont les nar
gëoires impaires, prolongées en longues pointes. Mais, en-
réfléchissant ; à l’affinité des; épibules et des chéilines*,, j’ai
pensé que*.même, dans des espèces de ce dernier genre,
les jëuUëS'mdividus^d’iiiibu le s n’ont pas eneOrë les nageoires
prolofïgéfe" !;
J’ai* d’aiïïebrl'été confirmé datifs cette Opinion, parce
que fài vtudes individus^vepus de Jàva, a dorsale, anale
et c^uijale^out aussi ptÿjntues que.,cÿles de l’Isle-de-Franpe.
| Railas .crut ^djevoir? vclasgei^ce poisson ,dans le genre,,des
spÉrésp..ëffi*bm ié té rs»ivi jlGmelm j^ isp ia te it r e ,
Lacépèdè ^ Bfechfagt Shaw. sLëssêfeorff «fe ©es auteurs a
M e* Copier la'figüre*'d!Ciscélèbrëî naturaliste de Berlin* dans
l’Efi’cyclopédfeÿ' Railas ia a donné ^ u ’une^dleiÊription très-
cblirtë et dés seules partitifexterües*de ee poisson. L
M. Cuvier, en établissanMe genre dansée RègEmanimal,
a imaginé de -traduire Ifépithëte .donnée par Pallas- à c.e
pqisson; et,.en effet, le nom de.s?riÇouitfiç^in’sidieuX; conv int
trèsr-bien àcetpoissbn , quifpeùfc prendre les petites, espèces
qui? nagent; sans défiance à quelque distance de .lui. Mais,
il fanttM remarquer que Illustre auteur du Règnes animal
n’a pâs vu complètement la singulière eti remarquable
ô’rganisatitirf'd e é ë poi^é'pîi ;’ car il croit* que le mécanisme
de la protractilité de la bo u cbe n’est du qu’a la longu eu r
des branches montantes d,e l’intermaxillaire, comme dans
les;suble,ts,les zées, les picarels et autres .poissons àm u se au
p ro tra c tile .. n
i Jaè rfait la description que l’ôfi va lire sur un in d iv id u
long dëSèize pouces , vënu d e fIs le -d ë -F ran c e , et quoique
ce pbisson y*soit rare,* nous en avons reçu trois individus.
I l paraît plus commun dans la mer des Moluques. C e lui
décrit par Pallas venait de l’île de Nassau près Sumatra. J’en
ai vu d’autres, envoyés d é Java par MM. K u h l e t V a n Hasselt.
Dans ce poisson, les proportions relatives de la hauteur et de
la longueur changent*-seloiïsque l’animal a le museau retiré ou l’a