_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ M_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ If
498 LIVRE X V I . LABROÏDES.
• opercule et sous l’isthme. Au-dessus de l’oeil et en arrière sont
quelques rivulations roussâtres; la tète et la moitié antérieure du
corps sont couvertes de points rouges; sur l’autre moitié un trait
rouge vertical est tracé sur chaque écaille. La dorsale, rougeâtre,
a tous ses rayons et le bord de la partie épineuse bleus; celui dé la
portion molle est verdâtre; l’anale, bleuâtre très-pâle à la base, d’une
bordure bleu céleste, et une extérieure jàune citron; sur le milieu
de la nageoire est une tache irrégulière orangée, La caudale, rosée,
a les deux rayons externes bleus, et lé bord vertical jaune.
La pectorale, verdâtre à la base, est bordée de vert jaunâtre. Les
ventrales, implantées sur une grande plaque jaune} sont de cette
teinte avec le rayon épineux bleu.
M. Ruppel a vu très-fréquemment sur le marché de
Djedda ce scare, que les Arabes confondent ave® les
autres sous le nom de harid.
A u mois d’Aout il s’en trouvait depuis un pied jusqu’à
un pied et demi de long.
L e S care a six bandes.
(Scarus seocvittatus > Ruppel1.)* -,
Enfin, je trouve encore décrit par M. Ruppel un scare
qu’il n’a pas figuré et qu’il indique comme un poisson
àieorps alongé, elliptique, la caudale coupée carrément, etsassé£
semblable dans sa forme au scarus psittacus (ng. atl. tab, 20,
figi ,1 ); la région dorsalé est un vert cendré enîqajnè, le dessous
couleur de chair on rose lavé de jaune; six lignés longitudinales
noirâtres sont tracéés par le milieu des côtés. La pectorale et les'ventrales
sont- jaunes, et leur bord externe est brun; la caudale est
bleue à rayons jaunes; la dorsale et l’anale, jaunâtres, ont un liséré
bleu.
CHAP. XVI. SCARES. 199
M. Ruppel en a observé des individus longs de dix
pouces, pendant ïe mois' de Juin, sur le marché de
Djedda.
M. Ruppel n’a pas, malheureusement, donné de figure
de cette, eipèce, qui aurait été non moins intéressante
que les autres à. voip représentée.fil a cru peut-être
pouvoirls’en dispenser en y rapportant le callyodon figuré
par Gronovius, Muséum ichthyologicum, II, p. 8,n.° i 5ô,
pl. y , fig. 4; mais lui-même a Beaucoup hésité à établir
cette, synonymie, qu’il seraitqqn crois* assez difficile d’établir
d’une manière sérieuse; car on ne peut pas reconnaître
le genre auquel appartenait le poisson de Gronovius.
L e S care’a lunules.
I . (Scarus lunulatus, nob.),
* M. Botta a rapporté de la mer Rouge un scare qui
doit être.assez voisin du scarus nigep de Forshalj
mais il a lçs mâchoires plus grosses, très-fortement dentelées,
point de canines à Sangle Ré lai l’oeil
placé sur le haut de 1% joue sous la. ligne du profil. Tout le corps
paraît ,^vqijvété brun verdâtre plus ou moins.foncé* et tacheté de
croissant vert sur le bord des écailles; les lèvres semblent avoir été
d’ufiîe au,tfè cüùleur que la oeüè. ^Les' bàgeÔiféS âbttttrès-fbncées;;
lâ dorsale et l’anale lisérées'de hoir; celle-ci a la base bleu ou vert
elaïr.La caudale a quelques teintes bleuâtres.
L’individu est long de sept poncés.
Il différé <dü sc. niger par la forme de sa tê^e, la position
dë l’oeil, par l’absence de bande autour de l’orbite, et par
les lunules du bord des "écailles.