S E C O N D É G R A N D E T R IB U D E S L A B R O ÏD E S .
LABROÏDES A DENTS ; REUNIES jjj_ LAMES QSSKTTSKS^Éo^ S ■
\ ,^ bÉ ô ïftïs '. ’
J’avais cru, eu, rédigeant les premièjS feuilles de l’histoire
naturelle des labres, que je n’avais que peu*fie mo<fïficati%is
à apporter au travail préparé depuis long-temps sut les
labroïdes, et selon la direction que M. Cuvier lu i avait
^donnée; mais, en poursuivant letude des différens genres,
de manière à m’en faire bien connaître l’organisation "et les
rapports à en déduire, je viens de me convaincre que les
Chromis, les Cychlas et les genres voisins que je plaçais
difficilement à la suite des labres, et que j’y rattachais par
un caraètl®^ extérieur dé peu de valeur, sont bien plus
éloignés des labres, des chéilinés et des genres qui ^"rapprochent
de ces deux têtes de famille que M. Cuvier ne
l’a établi, eft que je ne le croyais moi-même, en me fondant
sur l’autorité de ce grand maître.
En effet, quand on examine le chromis commun de
nos côtes de la.Méditerranée, on «ne tarde pas a se convaincre
que ce poisson est d’un genre qui ne peut^ppartenir
à la famille des labroïdes; car il a deux ccecum s*de chaque
côté du pylore* Willughby avait déjà indiqué cette particularité.
Je üîfétonne que M. Cuvier n’ait fait attention
ni à la conformation de cette partie du poisson, ni à
l’observation d u naturaliste anglais. D’ailleurs ce chromis
n’a pas la ligne latérale interrompue ; mais elle finit sous
la dorsale, sans reparaître en un Second trait par le milieu
de la queue. Les dents pharyngiennes, en fine carde, ne
sont pas d’un labroïde; les écailles qui* remontent sur la
portion molle de la êorsale*et de l’anale, et qui couvrent
presque eàtiètehient la ;©âudàle $ montrent encore que ce
poiss€min’apphBMehi pas aux labres* Les sixl rayons de' la
membrane branchlios'tëger,jel Hensemble desiparactères que
je ^ é n s de.,rappeler, prlpwént que notre.poisson aurait
été p e jp ^ tre , mieui? placé, dansd'R.tribu de nos seiènes à
ligpe. latérale interrompue,, et oà, moins de sept rayons
bra^ffilanx.:
Le bol-ti ou chromis du Nil,a la.m§nrnidentition maxillaire
et pharyngienne.-qne le chromis de la Méditerranée;
il n’a pas d ’appendice^coecalesipm^ .son .estomac, est en
OttLde-s|uo,(iet c^jparRCtèt^e dépb la méthode de M-.'Cuvier
^|j®i§nie les poissons qui le. présentent- de la famille des
labres, ou e n % % u t , au.moins des labroïdes Un peu
hétécQgèpes^.Çps mê-mes difficultés, je - représentent dans
les cych^as-f y ?
. J’nV^ue, qu’en admettant avec trop, de confiance les
rapports établis par M. Cuvier , je crpis m’être, trompé en
les adoptant,.comme je M fait, etjje’ést ce- qui m’engage à
reporte^ ç ^ g ip re s en appendice des famille^ précédentes,
comme nous l’ayops jg itp o u r les mulles. „
Les scores, au contraire r tiennent de bien plus près
aux labres : ils en ont to u t-à -fait l’organisation interne;
^ simplicité du,.panai intestinal, s,ans cæcum; en est une
preuve manifeste. La ligne latérale interrompue ou rameuse,
et les dents pharyngiennes confondues et réunies
en larges plaques, comme celles des. mâchoires^ ont'aussi
les plus intimes rapports avec les autres labroïdes. C’est
ce qui m’a décidé» à en traiter immédiatement après ceux
dont nous^yçnons d’écrire l’histoire.
On aurait pu en faire une famille distincte, dont
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on