même. Il dit dans l’Hastoire^idns animaux (1. II, c. m||| que
«£ certains p!oisSanâ op%rrestoma©f 4ifip®pnt des autres; tel
est le scare, le seulqûe l’on érodé ruminer; VIII,*o»#jii)
que « le scare est le seul qui.^asfeq^our ruminer à la fafon
des animaux terrèstres^^ et dans le Traité des parties des
animaux (1. III î 4) f qu’un « petit nombre de poissons
seulement n’a^pas^le^d®#s disposées comme celles.d’une
scie, et que de ce nombre est le scare ; aussi est?'ce pour
cela que Ton.e®oit,et a^ec-raisonf qu’il est le seul poisson
qui rumine.»?^
Ces assertions ont été^ répétées ,< sans autre- examen , par
les écrivains postérieurs à Aristpte; par .Plineu(-L. IX, e. î f) }
par Ælien* J 11', o. 54), par Ss- Ambroise, par,S. Basile.
Les poètes,' surtout Ovide1 e t O ppien2, n’ont marqué^
cet ^égard -aucun doute., e t - cette j| rumination .«s t devenue
en quelque ^qrtejun fait constant, bien que personne ne
dise en3 avoir été témoin.
GommelfifS ruminans^errpstres, le scare ne se nourrissait
que de végétaux. Aristote VIII, ç.,a ) assure que « le
melanure et le scare vivent de fucus,* e t .dans,un autre
passage, qu’on ne retrouve pas dans ses.-.ceuvres, mais
qu Athéüée ; rapporte ( 1. V I I , p. 8.19,) ,d l ajoute qu’on
emploie des fucus comme appat pour le 1 prendre. ;
dit qu’il vit-d’algues (l. r, î c. ^ ). Aussi se tenait-il parmi
les rochers couverts dherbes marines. Oppien3. et Ovide4
le témoignent également.. Selon Ælien-, on le prenait avec
1. Halieut., r.f &W 1
«Al contra herbosa pisces laxaniur arena,
$ Ut scarus,- epastas solus qui ruminât herhas, et,c.
% Halieut. , 1. I, v. jiié. — 3. IHdï Iy ysyi$3. — 1. Ibid. y . çit.
du coriandrêîét'dufpânaisj pourlesquéls il avait Une grande
passi<Éf étàdëfê ‘plus fuëus/1
Le scare’passàit pour avoir une Vdix, Jpdùr produire un
son. Oppien9 ne lui attribue pas moins'èxclusivement cette
propriété que celle de ruminer, '"et Suidas ^employant
î’expression de l’explique en- dis^trtl'hju’il produit
'Éè!; bruit '*en rêjétant’l ’eau 'ë ^ q r f l . ne
peut MS faire' entrendrei?qùand il ésVdaAs* la profondeur.
■ ' 'Seul aussi paîmi •les poS scn^ • selon Seleücùs de Tarsëi
éÜfepffi A tlf é à i|li'V IH ,3Sd) ,;le séarësëvait: fhabitudë
dé-: dormir-pët rië ‘sé^prëiÉâit5' point la nuit. ^*;
On trouve ’encb¥êedâfos. Oppien ff et d’après lui dans
Æiien, q u e l e s paissons le plus ardërd1 éh
amour, et l’on en attirait un glra%d'lrtombre dans*lësÆlets,
en leur faisant suiVrë une femelle, que l’on avait attachée
à une ligne 3V Néanmoins^©était ’ aussi un poisson três-
prudent. Leur amitié mutuelle fi’était pas moins ingénieuse
dàhs 'le danger que celle -de-l’ant-bias. Selon les mêmes
auteurs, quand l’un d ;èiix était pris à la ligne, les autres
venaient tâcher de’ côuper la eordepet s’il s?éù embarrassait
dans desÆletsyses compagnons* cherchaient àî lë tirer par
la queue, ou lui présentaient la leur pour qu’il la prît
à-vêc lés dents et qu’ils'ptisèent FénleVer.4
c Ovidé avait déjà racdhté; cette dernière industrie5 :
à Sic elscarus arte sub undisj
^Conbéxfani M fopté le A dè mmine nassetm,
« lncidit, assumtantque dolo >tandem ipaùet escam.
^Non audet radiis obnixa occurrere froute ^
« Aversus cyebro veniens \ sed verbere couda,
1. Ælien, 1. XII, c. 4a . 2.’ Hàl. I, v. i 54- — 3. Oppien ^1; IV; r. 78 et
suiv. Ælien-, 1. 1, c: 4. — 4. Oppien, 1. IV, v. 4o et snir. — 5. /Ial.r \. gieUuir.