LIVRE XVII* MÂL AC ©PT<É,R.¥<Î,I EN S.
grosseur, le soin qu’il en prend, lcbruit qu’il fait entendre ,
etc.
11 est possible qua une ' certaine époque le nom de
oiteçog, dont Aristote n e : fa it point usagey n’ait pas- été*
synonyme de glanis; Gar, dans un passag© 'd^Ebeir 1, $j® ù
il |||d parlé du glanis du Shymony du glanis d'Aristote,
on d e ; compare ! au silure 5 peut-être ce nom 'appasrtenait*-
il originairement à quelqu’unedès|gSp è ces de KÉgÿpte ou
de la Syrie*; mais.ce qubest bien certain aussi/iciesf.que
dans un autre endroit Æhen applique ce nom yde. silure
à notre silure du D a n u b e f^ ^ ^ ^ u e Pliné ewlk«*Aa mên|e
application4, et même qu’il l’emploie pour Jtcaduire les
propres passages où Aristote- parle d u glanis.^#
Enfin, Ausone déoçit-si bien le silure de la Moselle
sous -cè nom de silurus, qu’il ne.peut ïcsteioaueun doute
à un naturaliste sur l’espèce quède poe-lsê-avait -en- vue.6
On toit me me que, dèspn temps,: |e (silure comme épat
1, ÆL,r XII, 14.jf^r-2. jEHen, XII, 29jnPligg, XXXP> »fl?
in N lia nasciture. -,— 3. Ælien, XlV, î5. — *4. Pline, ÎX, . *
1 ^ 5. IX, 1 6 , fluçiatilium silurus, caniculoc èxortusideratur; et IX, f)2 : silurus
mas solus omnium édita custodit ppajj se^q^et-S^ÿiebus 8£ afyjtmantur <jftkÆtg#k
6. M
Nujie peetis oequoreum celehrabere magne silure, | .
Quem velul aclceo . ™
Amnicolajn delphina feor. Sic pèr fréta magnum
Làberis et longi^visc- tiùfgorii
Aut hrefibus defensa vadis, aut fluminis ulvis.
At quam tranqtdllos moliris in arnne meatus,
Te virides ripce, ite coeruleiurba natanium, >
| .:*/ Te liquidp tniraniur aquae. ‘Hiffunditur alveo, »
Æstus, et extreihi procurmnt.maYgine fluctius.
• Tails at laniiaco quondam baloena profundo, etc.197
à devenir rare dans cette rivière.1 *, >et, en effet, je n’ai pas
ouï dire qu’il y en ait aujourd’hui.
Ainsi, nous ne pouvons approuver Paul Jove* et ses
nombreux copistes 3 4 * 6, quiont1 prétendu que le silurus était
l’esturgeom
Il faut avouer cependant, à leur décharge, que ce 90m
de silurus avait pris des acceptions diverses , : et s’entendait
même de toute sorte de poisson. Cest ainsi que Ju-
venal qui, lorsqu’il raillait Crispinus, en avait fait un
poisson égyptien4, l’emploie dans un 'autre endroit pour
un mauvais poisson quelconque, nourriture de l’extrême
â^arrée%îet que le podte5 Fortunat, parlant des inondations
du Gers, met des silures dans les cbamps.
Ôbtùiet exputsus stabulum camjiesire siïurus^
JPlus c&pâiir terris (juam modo pisds ecgms.b
Athénée“ fait venir kxèços, que Ton devrait", dit-jl, pro-
ndncer^ffstgjjôs, W aêistv, remuer parce qudï remue beaucoup
la queue7. Aujourd’hui son nom, dans quelques
1. Hic tamen hic nostioe mitis baloena Mosella,
Exitio procul est magnopus honor additus amni.
■ 2. Fisc. Rom., p.lSg.
3. Jos. Scaliger rejette en partie cette opinion, mais l’adopte pool' le silure
d’Âuspne. Lect. Auson., 1. I, c. 3.
4. Sat., IV, v'; 3a et 33 :
Jean princeps equitum magna qui voce soldas,
Vendere municipes phara de merce silures.
6. Sat., XIV, t. i3a :
Vel dimidio putrique siluro.
6 . Comme il n’y a point de glanis dans le. Gers, Scaliger veut prouver par ces
vers que le silure est l’esturgeon. Schneider, qui les «ite (Sym Aried>, j>. .1 7 0 ),
probablement d’après Scaliger^ les attribue faussement à Ausone.
SUS Athén.j 1, VU, c. 9 .
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