Rondelet a donné une assez bonne figure du rason
( p. i40-]j ïl' y en à1 encore une meilleure „dans Gèsiier
(Paralipi ^1^ mais celle de Salviani (fol. 217, p. 83) est
défectueuse, en ce qu’elle représente l'es êcailles beaucoup
trop'petites;-Il n’en^èst* ffes question dans "Belon. ‘Âldro-
Ÿândé (p; J203)^|ËSt borne à copiërua figure^ d e Rondelet.
A^illughby (pl. 0 , 2) jet Bonnaterre (pl. 33ç-fi’gi -4 7 ) -ont
préjEéj.é mal à q u o p ^ e g fle de Sajviani. Je dedèonnais pas
de: représentation plus récente,. ce qui est singulier pour
un poisson ddjsuropé et si'remarquablë; aussi paraît-il avoir
été fôrt péïP1 observé par les modernes : •Willugbbÿ Ue
l’avait pas vu; Brünnich n’en parle pas, e t, ‘ce qui est plus
extraordinaire. M. Risso, qui, dans sa, première édition
(p. t o i ) , paraissait l’avoir assez bien.pqnnu, dëçrd^spus
son nom, dans la Nouvelle (p. 334)> un tout,,autre poisson,
le pompile ( cÿrjphoenq pompilus^ Linu.,l) ,ü le même
qu’il reproduit ensuîte^pms son'véritable nsom^p-^^B)
d’après: un individu un peu autrement Ærte'di,
Linnë v Daubentqp, Bonnatèrre, Lacépèd’e j ^Blôch et
Shaw, luen ont'padé que,‘la p in s Rondélet. ou SàlViàni.
Rafinësque en parlq1 sous le nom de coryphoena lineolata,
le croyàur différent du noeacp/«.,Ordinaire-,(d o n t;il ne
jugëait apparemment que par -]^;§^p^ptions. incomplètes
de j%e% prédécesseurs.gg
Ce rason nous, lest venu de plusieurs parties de la Méditerranée
: M. Delalande; l’avait eu aux Martigues; Mi Savi-
gny à Naples^feu Adanson laVait reçu de Seïdëy et M, de
EaroçHe l?a oRserpe à d r i^ ^ o b p u le nomme>d> a flîfdnt-
pëllier c|n l’appelle rason,;|ôeIon Rondelet; a Nice rasuor,
1. Caralteri, 85>
selon M. Risso; à Rome, pesce pettine (poisson peigne),
selon Salviani; il porterie même nom «en Sicile, selon
M. Rafinesque, et à Gênes, selon M. Yiviani.
Il ne paraît pas très-commun en deçà de la Sicile.
Sämäni assure quë hpn eri’ vöft à peine dix ou douze
par an sur les mallhes de Rome; mais suivant Rondelet
on' en-prend- beaucoup? à' Rhod/es ’et à Malte: Nous venons
d-en reeëvoiri dé fort beaux individus envoyés d’Athènes
par M. Domnando. Salviâûi le dit abondant sur les côtes
de Sieffe-et dans la mer d’Espagne. Rondelet l’avait aussi
reçu des Bälläres* J
L’espèdê savanué'' dans I%tlanticjde‘fùsijua Madère et
aux Canaries,; M. Cuvier en ^ re çu un qui faisait partie de
la .collection rêcueilJferians lü première dé'ces îles, et qui
lui avait éfeé/donné.par le docteur,,Richardson. Adanson
l’avait pris à Ténériffe ;,e,t nous avoris une seconde preuve
de sOn^èxistence sur les :cdtes de cet archipel par les collections
de MM. Webb et Berthek)t. »
Je.'n’ai point connaissancë' qu’il en ait été pris dans.l’Océan
septentrioh^l.fMjiller le cite, a la vérité^1.,,et,c’est sans doute
#aprèsiqe .catalogue, que Bloch d i t2 quril habitera mer l e
î|orwége;. - mais Müjler a commis assez, d’erreurs sur la
nomenclature des paissons; pour que dans cette circonstance
on puisse révoquer son autorité eu doute.
Il se tient, dit^bn, dans lë* säble ou sur le^fonds sableux,
voisins-des rivages,-et Uè’paraît avoir que des habitudes
solitaires. Laqtétitësse dejsa Bouche et sa propre'faiblesse
ne lui permettent de ^attaquer qu’ù d é très-petits poissoqs
on à de,petits mollusques.
1. Miller,Podromus de laZoolOgiedanoise, p. 2. Bloch Svst
posth., p. W5'. ‘ ' > J ■
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