C’est Willugliby qui le premier a commis cette faute.
L’espèce de la Médîteihahéé/M seple dont il ait. parlé,
ne lui étant connue que d’après les figues et les descriptions
de Rondelet (p. i4t>)ï de SalvianiZ(frg. 21q) , et. de
Gesner (pàral. 128I), il cru.tr sur là forme générale, devoir
la placer (Ichlhyol., p.#2 1R entre la grande coryphène
(cor. hippurïsl) et îé^ompilë (éOr. pompilUs).
Àrtedi, qui semble s’être fait uU© loi de suâvF^Wâllugbby,
et croyant apparemment les rayons durason flexibles comme
ceux des deux poissons Auxquels Willùgbby llassociaityles
réunit tous les trois dans son genre coryphoena, qu’il plaça
dans lès malacoptérygiens.»
Linné y dans sà dixième édition , p. 262^ prit le genre
coryphène tel qu’il le trouva dans Artedipy ajoutant, avec
fespèdeide1 Teqiùsetis qui test très^Vdis«® de latfcfiafLeou
de la véritable ^ ryp h è iie^ ^ ^ ^W 0^ ^ ^ ^ ® '^■ VL Penta~
dactyle,kqm est semblable’aû rason. -
Bldcb>?suivït la même màrebd* i l r fit dans son.-graü-d
oüwàgé' (pi."î r#j6 ) un coryphoena coerulea d’un poisson
qui,- à la véïtoé^^t ^un séittêpÆnaia qu’il ne plaçait parmi
lés^coryphenes que parue? qttll le 'trouvaitesemblablesfan
rason--,* et dans Son S yM em a i^ y y «Bsiiiv.} il en ajouta
b©audd*p d’autres, qui né sont-reeffemeutque des»iâsb®s j
et? les mêla sam£ ordre'âvete^b-vràiefffodrypbèjBeSi
’ Enfin , Lâbéièdele^ SîiâVv niontifait presque autre chose
que de copier Linne êt Bloch , jtôi£qrëMt'qnefllè premier
â1 composé Un genre à-part, nommé hémiptéronote, de
deux poissons inscrits jusque-là parmi lesdeoryphènef|let'
dont l’un, Yhémiptéronote cinq-taches^ est un véritable
fàSon, tândis quq l’autre, Yhémiptéronote GmeUnw^mky-
phoena hemîpWrù Gm.)j lue* parait ^peu-près indëchifirà->
ble, quoique Vo® puisse inférer des huit rayons de la ventrale
f»|juece^poisson était un myripristis ou un holocen-
trwrv ■ ■
•. • =G’est en 1815 seulement, dans le premier volume des
Mémoires du Mmsémon| page 324 et suivantes, que M. Cuvier
a-fait voir que, cette.apparence, de* la tyte.‘îÿ’esf qu’un rapport
isolé et tTQmpeurqui n’entra-me à sa suite aucun caractère
subordonné , et qui m’est- d ’aucune importance dans une
méfia ode 'naturelle.
Dans les vraies, epryphènes la saillie tranchante du Iront
est soutenuepar un^prêfe .verticale qui règne sur le dessus
d i fS ln e , et dans îa composition;de laquelle entrent le
frontal et rinterpariçtal, en^pcre que touté-jpettp saillie est
ap-dçssus de JjrG^jl, qui seppuye.fqpsi rabaissé au nivçau de
la bquchre, en donnant à- }cçs p pissons, une physionomie
toute particulière. „ %
Dans lés-rasons de n’est pas.le dessus detila tete qUi est
saillant , mais le museaUf ^<|ui ieStJ développé dans de sens
Vertipàl, et ‘dont le tràhôh^nt^ëst stAitenu pard’ethmoïde,
les deux iritermaxillaires, èCle'à'cotés par lés deux sous-
orbilairra. qm se prolongent ,Ws- la bouché, précisémént
ÇPtnpie dans jes labres, d’où il résulte que FçéLest tout
au haut de la tête,, et que la physionomie du. rason.-est
toute différente de celle du coryphænà, et en. quelque
sorte tout opposée. ;
Les deux poissons n’auraienf 'quelque ressemblance que
dans leur silhouette, s’ilVest permis d e s ë ’sêrvir de cette
comparaison.! "
Toutes les'espèpés connues dq,ce genre ont La chair d’un
goût exquis, .
Le nom de rason o u d e r^ o i r ,q u e portecelle de la