sur un fond rembruni. La base de la caudale est. noirâtre; les
ventrales ont quelques points gris; la pectorale a une belle teinte
jaune uniforme.
D’après un beau dessin feit sur le poisson sortant de l’eau, et
que nous devons à M. Théodore Delisse, le fond est yert, et toutes
les taches Ou les raies sont d’un beau rouge carminé ; la pectorale
paraît verdâtre.
Les individus du Cabinet n’ont pas conservé leurs viscères ; ?je
vois seulement que la vessie aérienne devait être très-grande, et
que le péritoine brille du hel édat d’argent mat.
Quant au squelette, ce poisson offre une particularité dans la
teinte verte dès os; elle est surtout très-foncée sur les vertèbres et
les cotèSIl
y a dix vertèbres abdominales et treize caudales; lauernière est
fortement élargie en éventail. Les différons os de l’opercule sont
très-minces; le sous -r opercule -se^montre assez intimement lié®
l’opercule p^r une suture? écailleuse; il est quadrilatère ; son bord
libre est festonné. Il en est de même de la mâchoire inférieure,
dont l’articulaire, est fortement séparé du dentaire; Ces os jq$ sefit
.pas verts; mais ceux de la-cmâçhoirn,supérieure çt ceux du bras
Sont très-viyement colorés. Le sc^ufaire^st assez- large, rhufnéral
est plus long. Le radial et le cubital sont très-forts. La crête impaire
du crâne est aussi très-grande ; les latérales sont petites.
Telles sont les observations faites sur d$s»individus de
dixÆuit'n vingt poW®a& do Jt(Érgueur, rapportes par Gom-
nierson, par M. Théodore Dehsse et par M; Lamarre-
Piquet. Mais les individus plus jeunes, réunis dans le
Cabinet du Roi, nous apprennent que les nageoires dorsale1,
anale et câudale ne plon gent qu’avec l’âge. Dans un
individu à peu près moitié moins, grand, car il na que
dix poucèstj. Fou voit que les pointés supérieures et inférieures
du la caudale commencent à s’alongerj les deux
autres nageoires verticales on#leur bord ovalaire , et dans
un troisième ; plus petit, que nous devons aussi àM.Dus-
sutnier, et n’ayant que huit pouces, la caudale est arrondie,
ainâî‘ que la portion molle de la dorsale et de Faûale; le
museau de celui-ci “paraît aussi plus aigu. D'ailleurs dans
tous, quelles que soient leurs formes, les couleurs ne
paraissent pas changer,
Çommerson ajoute qu’il a. tropV|éniésp;èce a. Bourbon et
à Madagascar.
,M. Dussumier l’a observée à flèlc^de-France et aux Se-
ehelles, où on la nomme perroquet.
Malgré limperfeçtiôti d e là figuré dé Bloch, je ne doute
qu’il ne faille rapportei||f cette éspê'c^Jhn spartts chto-
rurus ( pl.. adcîj ; mais il ÿ aura fait,(^ans aucun doute,
quelque» confusion^ dont je^n’ai pas^suivi la trace dans le
Cabinet de Berlimpquand il dit qu’il-possédait deux individus
de cette espèce, l’un du Japon, 1 aùtrë de Saint-
Domingue,' la dernuqr^indication est fausse, si le poisson
était, de l’espèce 'du spartis chlorurus; $ t fautre est une
erreur* le Uiot Japon' étant venu se'plaôer sous la plumé
de Bloch pour celui de Javà* ou Foü retrouvé quelques
poissons de FIsIe-de-France.M. de Lacepede na pas manqué
de reproduire ce sparus chlorurus parmi ses spareS.
Shaw, qui n’a p o p t adriüs le genre cM/me, a cité la
chéiline trilobée parmi ses labres.
L f l 'C H m p E RIVULÉE.
( Cheiliruis rivulatus, nob.)
MM. Qmoy et Gaimard ont rapporté de la Nouvelle-
Irlande une espèce très** voisine et qui peut-être nen est
qu’une variété.